Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le voilier Tudo Bem
  • : Récits de croisières - Plan des navigations futures - Proposition d'embarquement pour équipiers motivés ...
  • Contact

Profil

  • Phil de Tudo Bem
  • La vie et le voyage en voilier, le plus souvent possible, pour découvrir d'autres pays, d'autres gens, d'autres modes de vie...
 
 J'ai ainsi pu connaitre le Maroc, les Canaries, le Cap Vert, le Sénégal, le Brésil, la Guyane, les Antilles, Cuba.
  • La vie et le voyage en voilier, le plus souvent possible, pour découvrir d'autres pays, d'autres gens, d'autres modes de vie... J'ai ainsi pu connaitre le Maroc, les Canaries, le Cap Vert, le Sénégal, le Brésil, la Guyane, les Antilles, Cuba.

Recherche

Pages

2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 09:02
Pour virer la publicité...

... il faut remettre le blog à jour de temps en temps...

passage du 28/12/15

cet été 2015, au mouillage au sud de Capri.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 19:55

C'est tout simple... il suffit de faire une vidéo, et de venir la coller ici !

Une balade à La Grande Motte me fait rerouver l'ami Nono qui vient de finir le carénage de son bateau...

Partager cet article
Repost0
29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 19:39

mise à jour jeudi 1er octobre


Vous trouverez ci-dessous la suite de l'article  Tudo Bem en Turquie

 


Pour joindre Philippe en TURQUIE : +905342031426

 

 

 

Jeudi 1er octobre 2009. Ca y est ! Tudo Bem est amarré à Finike !  La croisière est arrivée à son terme !


Le Cap'tain Phil a mené ce périple, de Monastir à Finike, avec la maîtrise et la maestria qui lui sont coutumières !! Félicitations... et merci encore, à lui, pour les beaux jours passés sur son bateau et pour la visite de ces merveilleux endroits découverts au fil des escales !!

 

Andrée-Lise et Daniel quitteront la Turquie, avec, à n'en pas douter, des images et des souvenirs plein la tête !

 

 

 

Mercredi 30 septembre. Tudo Bem est amarré à Üçagiz Limani (sur le continent), au Nord de l'île de Kekova, dernière escale avant Finike.

 

 

 

Lundi 28 septembre. Tudo Bem est amarré le long du quai du port de Kas.


La journée s'est bien passée, chaude et ensoleillée, sans beaucoup de vent. La navigation de ce matin s'est faite au moteur, avec une escale à midi aux abords de l'île grecque de Kastelorizo. Cet après-midi un petit vent d'Ouest a permis à notre équipage de gagner Kas à la voile.

Demain, cap sur l'île de Kekova et découverte, le long des côtes, des vestiges submergés (par à peine quelques mètres d'eau) des "cités englouties".

 

Un petit crochet est prévu par l'île grecque de Megisti pour faire le plein de gazole, le carburant y étant beaucoup moins cher qu'en Turquie.

 

 

 

 

Dimanche 27 septembre. Tudo Bem est à arrivé à Kalkan, poussé par 25 noeuds de vent, avec trois ris dans la grand'voile ! Tout va bien.

  Finike n'est plus très loin !

 

 

Samedi 26 septembre. Aujourd'hui cap sur Gemiler Adasi (mouillage) et demain Kalkan.

 

 

 

 

Vendredi 25 septembre. Un extrait du mel de Philippe :


"Super balade en voiture pour visiter les sites des Lyciens : Patara, Letoon, Xanthos, et retour en passant devant le canyon de Saklikent que, faute de temps, nous n'avons pas visité ( 18 km à pied dans le canyon)." 

 

 

 

 

Jeudi 24 septembre. Avant de reprendre la mer pour rejoindre Fethiye, Philippe, Andrée-Lise et Daniel sont allés visiter Kaunos et ses tombes rupestres, l'un des nombreux et remarquables sites antiques que possède la côte lycienne.

 

C'est sous spi, poussés par un vent de Sud-Ouest, que Tudo Bem et son équipage ont parcouru les 32 milles  qui les séparaient de Fethiye. Partis à 13h, ils sont arrivés à 19h 15.

 

 

 

Mercredi 23 septembre. Promenade en canot à moteur dans le golfe de Köycegiz (à l'Est de Marmaris) : "Un immense marécage, plat comme une plaine, cerné de montagnes aux flancs bleus. Un labyrinthe infini d'îlots couverts d'herbes hautes, flottant sur les eaux tel un troupeau de petits nuages sur le reflet du ciel". (Guide Michelin. Collection Voyager Pratique)

 

 

 

Lundi 21 septembre. Tudo Bem continue son périple en Turquie.


Il est de nouveau à Bozuk Buku. Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas : notre équipage a trouvé le lieu, si tranquille la fois précédente, envahi par une vingtaine de voiliers de la même boîte de location et, chose plus embêtante, les petits restaurants bondés !

 

 

 

 

 

Samedi 19 septembre. Extrait du mel envoyé par Philippe à 9h 30 :

 

"petit coucou de Datça que nous allons quitter pour aller vers l'Est, Selimiye est à 20 milles, avec un petit mouillage à mi-parcours pour déjeuner à Kuruca Buku.


La météo n'est pas trop mauvaise..."


Philippe a appelé en fin d'après-midi : 

 

 "Cette baie de Selimiye est superbe, très tranquille, presque un lac (pas de vent), pas de constructions anarchiques, les hôtels pensions discrets sont derrière la végétation, ils ne se voient pas de la mer..."


 

 

Vendredi 18 septembre. Départ sans regrets de Marmaris à 6h 15 ! La route est longue pour rejoindre Datça, et un fort vent de Nord-Ouest est annoncé.

 

Avant de partir Philippe envoie un petit mel pour prévenir de leur départ. Le vent est calme.

 

A 18h 50 un texto m'informe que Tudo Bem est amarré à la marina de Datça. Les 55 milles ont été parcourus en 11 heures. Le trajet s'est terminé par un force 7 en tirant des bords. 

 

 

 

Mercredi 16 septembre. A midi petite escale au mouillage de Gerbekce pour la pause prandiale. Ce soir envoi d'un petit mel du cap'tain Phil, de Marmaris :

 

" Nous voilà à Marmaris Marina en attente d' Andrée-Lise qui pense arriver vers 22 h. Petit tour demain matin chez le "Harbour Master" pour enregistrer son arrivée.

Marina très bien (pour 40 euros la nuit, on peut...) mais ville inintéressante qui a été refaite dans les années 50 après avoir été détruite par un tremblement de terre.

...nous sommes connectés wifi. "

 




Mardi 15 septembre. Tudo Bem est amarré à Bozuk Buku à un des pontons installés pour ou par ces restaurants de bord de mer qui accueillent les estivants. Donc ce soir, pour Philippe et Daniel, le repas sera pris dans l'un d'eux. C'est une façon de joindre le remerciement  à l'agréable...

Marmaris n'est plus qu'à 25 milles. Andreé-Lise a appelé Philippe pour lui confirmer son arrivée demain soir.

 

 


Samedi 05 septembre.  Quelques deux mois plus tard...

 

Cette croisière estivale 2009 (juillet-août en ce qui me concerne) a été très réussie ! :

choix des escales et des mouillages, visites de lieux et de sites exceptionnels (Istanbul, Ephèse et bien d'autres...), conditions météorologiques idéales : du beau temps et du vent (donc peu de moteur), rencontres enrichissantes...


Pour tout cela un grand merci au Cap'tain Phil qui, je le rappelle, est parti début mai de Monastir pour nous accueillir à Istanbul après avoir remonté, en solo depuis Lesbos, le détroit des Dardanelles et la mer de Marmara. Donc un grand merci à Philippe sans lequel cela ne serait pas... et également l'expression de toute mon admiration !

 


Je reprends la relation du périple de Tudo Bem qui s'achèvera fin septembre à Finike (au Sud de la Turquie), où il hivernera.

Depuis la fin août Philippe est seul avec Daniel qui a embarqué à Rhodes pour 5 semaines.


&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

Juillet-Août

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

 

 

 

 

Jeudi 09 juillet. Voici donc le dernier mel de Philippe, reçu ce matin. (Eh oui il a réussi à attraper une connexion depuis le mouillage !).

Ce sera la dernière mise à jour que je ferai cet été, puisque demain je m'en vais rejoindre mon capitaine préféré à Istanbul. Bon courage à ceux qui travaillent !

 

 


"De Marmara à Istanbul.

 

Je quitte donc le port de Marmara pour la petite ville de Asmali où je ferai une arrivée triomphale. Huit gamins (10 –14 ans) sont sur le quai où Tudo Bem sera amarré le long, grâce à leur aide, ils ont tous gagné une glace achetée ensuite au petit commerce du coin.

Un peu avant d’arriver à Asmali, j’avais jeté la pioche devant Topagac, le temps de déjeuner.

Asmali est un petit village tranquille, dans un site bordé de parois rocheuses, très beau, et quand vient le soir on se demande d’où sortent tous ces gens qui se promènent.

 

Lundi 6 juillet, 4 h 40 (du matin), il fait encore nuit, c’est l’heure à laquelle le muezzin fait son appel au peuple. Mais pourquoi gueuler si fort, chanter si faux ? En tout cas, sûr que le village est réveillé ! Moi aussi, un peu tôt pour se lever…

C’est à 7 h que Tudo Bem sort du port, direction Silivri à 37 milles, avec la crainte d’avoir le vent dans le pif … Mais pas de vent, le moteur ronronne, les batteries seront bien rechargées !

Le premier rail (séparation du trafic des cargos) est rejoint à 8 h 45, le trafic est tellement calme que je n’ai même pas à changer de cap, les trois qui arrivent derrière vont passer devant.

Idem pour le deuxième rail, qui vient d’Istanbul, j’ai même l’audace de dérouler le génois, en plus de la GV, mais le moteur est toujours en route.

Midi, l’heure du déjeuner arrive, et pour le prendre dans le calme le moteur est coupé, le petit vent de Sud-Est qui s’est installé pousse Tudo Bem à 3 nœuds, pas si mal !

Puis à 1,5 mille du but, le vent tombe, et je vois le ferry qui arrive au loin derrière, il faudrait que je rentre dans le port avant lui pour ne pas attendre.

Pas beaucoup de place, je tourne en rond dans le second bassin (le premier est pour le ferry), on me fait signe de me mettre à couple d’un gros pêcheur, c’est fait sans souci.

Silivri est une grande ville, avec des rues dans tous les sens, presque à s’y perdre, et un superbe front de mer où j’irai me promener pour la digestion du soir.

 

Mardi, avant de partir, je trouve une plaquette de beurre, la dernière chose que j’avais achetée et qui y ressemblait était de la margarine… bah ! pas bon sur les tartines !

Mimarsinan est à une quinzaine de milles. Les 3 premières heures, le même petit vent qu’hier nous pousse gentiment à presque 4 nœuds, et la dernière heure est au moteur, c’est bon pour les batteries.

Pas de place ! On me fait signe tout en déplaçant deux petits bateaux qui occupaient la dernière du quai. Un autre signe pour me dire de ne pas jeter l’ancre alors que je m’apprêtais à le faire, et me voilà à couple d’une caïque de 16 mètres, amarré à l’arrière sur le quai, caïque dont le propriétaire, M. Ali, parle français.

C’est une aubaine… il m’arrange le coup me faisant passer pour un vieil ami à lui, je n’aurai pas la place à payer, toute une partie du port est équipée en marina, un peu vétuste, mais payante.

A l’heure de l’apéro, j’invite M. Ali à venir le prendre avec moi, il accepte volontiers, tout content de parler français.

"- Vous avez du coca ?"

"- Oui, oui, vous voulez du whiskey pour mettre avec ?"

Et il s’en sert un grande rasade sans toucher au coca…

Ensuite il m’invite à partager le barbecue qu’il va faire, pilons, ailes et cuisses de poulet… Je sors une boîte de légumes pour aller avec, et une bouteille de rosé.

Soirée sympa où il me racontera sa vie, il aurait été richissime, me parle de millions de dollars gagnés dans le commerce international, puis tout perdu, mais tout va bien…

C’est à 2 heures du matin passées que nous irons retrouver nos cabines…

 

Avant dernière ligne droite ce mercredi 8 juillet 2009, direction les Îles des Princes,  à 10 milles au Sud-Est de l’entrée du Bosphore, environ 25 milles pour les rejoindre.

Mes remerciements à M. Ali, une bouteille de vin rouge en prime, toujours vent calme, une multitude de cargos au mouillage, je traverse le rail sans souci, et à 15 h 30 j’entre dans la petite baie de Cam Limani au sud de l’île de Heybeladia, sympa, pas trop de bateaux au mouillage…

 

A vendredi, à Marina Ataköy (prononcer Ataqueue), demandez à la capitainerie où se trouve le français, je n’en ai pas vu un seul autre…"

 

 

 

Mercredi 08 juillet. Tudo bem est mouillé au Sud de l'île d'Heybeliada. Il n'est plus qu'à 10 milles  d'Istanbul !

 

 

 

Mardi 07 juillet. Comme prévu Tudo Bem est amarré dans le petit port de Mimarsinan.


Quand Philippe a appelé à 20h 30 il s'apprêtait à prendre l'apéritif avec le propriétaire du bateau d'à côté, lequel, ô bonheur, parle français !

 

Istanbul n'est plus très loin ! et les équipiers qui rejoignent le bord (Marianne, Claude et moi-même), proches du départ !

 

 

 

 

Lundi 06 juillet. Tudo Bem et son capitaine sont arrivés à 14h à Silvini sur la côte Nord de la mer de Marmara.

La navigation s'est faite quasiment toute au moteur. Ils ont croisé trois cargos.

 

Le bateau est amarré à couple avec un bateau de pêche tout rouillé.

 

 

 

Dimanche 05 juillet. L'île de Marmara vue par Philippe :

 


"Port de Marmara, vendredi 3 juillet 2009

 

Tout le monde le sait, il n’est donc pas utile de le préciser, Marmara veut dire marbre, et son nom vient du fait que cette île en produit beaucoup.

 

Charmante petite ville, assez touristique, boutiques, restos, allers et venues des ferries, je vais essayer de me renseigner sur les horaires des bus (ou le prix d’un taxi ?) pour aller à Saraylar, de l’autre côté de l’île, qui est le port de chargement du marbre produit à proximité, il paraît que ça vaut le coup d’œil.

Mais je n’irai pas maintenant à Saraylar, je réserve cette excursion pour le retour car nous ferons escale ici, d’ailleurs ce sera dans deux semaines si mes prévisions sont retenues.

 

Des platanes, des terrasses de cafés, des hommes attablés, oisifs, inactifs, il fait chaud !

Le café turc que je payais deux TL à Erdek est à une TL ici, le même prix qu’une heure de connexion internet au cyber du bout de la ville, qui n’est pas si loin que ça…

 

Le port est sympa, pas très grand, un bout du quai semble réservé pour la plaisance, une quinzaine de Tudo Bem y trouverait à s’amarrer, et si depuis Canakkale j’étais bien souvent le seul voilier du port (à Erdek il y en avait deux de moins de 10 m appartenant semble-t-il à des autochtones), ce n’est pas le cas ici, deux 15 mètres sont à côté. Un anglais, et l’autre grec, certainement une location, puis d’autres plus petits, des locaux apparemment.

Les ferries accostent à l’extérieur, donc aucune nuisance de leur part.

 

Le voilier grec est parti, c’est un encore plus grand qui prendra sa place, un Feeling 55, ce qui doit faire 16.50 mètres, un monstre, très haut sur l’eau, la bôme très haute aussi, Feeling (chantier français) a fait plus joli et plus racé comme voilier !…

Pavillon de courtoisie turc dans les barres de flèches, je ne vois pas son pavillon national, je vais aller regarder… Pourtant c’est bien en turc que le "patron" semblait engueuler son "matelot".

"Wellington DE", c’est bien aux US ? En fait de nombreux voiliers turcs, et non des moindres côté taille, sont sous pavillon américain. Certainement une manière pour leurs (riches) propriétaires de ne pas payer certaines taxes. A Canakkale il y avait deux beaux voiliers du même genre, tout récents, sous pavillon US, les occupants semblaient bien turcs !

 

L’intelligent d’à côté, l’anglais, pour ne pas dire mieux sinon je serais grossier, après avoir aspergé son annexe avec un pulvérisateur comme pour chercher une fuite, attaque le lavage de son bateau à grandes eaux, ou plutôt à grands coups de jet d’eau…

Le hublot de la cabine avant est ouvert, de l’eau y rentre allègrement, idem pour celui de la cuisine, des toilettes, de la cabine arrière… je lui demande donc de faire attention, il s’excuse mais continue de plus belle, me voilà obligé de gueuler pour lui demander d’interrompre deux minutes son nettoyage, "- let me the time to close my boat if you want to wash your’", lui faisant remarquer qu’il aurait pu me demander avant de fermer mon bateau, bien que ce soit à lui de faire attention. Heureusement que j’étais à bord…

Je ne parle pas assez bien cette langue de la perfide Albion pour lui demander s’il a toujours le même comportement vis à vis de ses voisins, ou si c’est son bateau de presque 15 mètres (car il n’en fait à peine que 14.70, 49 pieds) qui le lui autorise !

Le regard plutôt désapprobateur de quelques turcs à son encontre, le voyant ainsi gaspiller de l’eau qu’une petit île comme Marmara ne doit pas avoir en trop, me conforte dans mon sentiment à son égard.

Voilà des relations de bon voisinage compromises, il arrive parfois que l’on invite ses voisins à prendre l’apéro, ou être invité soi-même, cela ne risque pas d’être le cas…

 

Sur ces bonne paroles je m’en vais tester un resto !

 

Le menu de ce soir a été : petite salade mélangée, tomates, chou rouge, poivrons et autres ingrédients savoureux, puis des moules frites en brochettes.

Non, pas des moules avec des frites, des moules frites, enfilées 4 par 4 sur des piques en bois, trempées dans une sauce et plongées dans la friture, pas mauvais.

 

Puis petite balade digestive pour continuer la visite.

La ville de Marmara est du même type que Erdek, à angle droit sur la mer, mais en beaucoup plus petit. D’un côté le port, les cafés, restos, commerces, de l’autre un front de mer avec plages, hôtels, bars disco. C’est très bien que ces bars "zim boum boum" soit en dehors de la ville, il paraît que ce n’est pas le cas partout. Et beaucoup de gens qui se promènent, le must pour les ados étant de déambuler avec le téléphone portable allumé dans la main, tous n’en ont pas, signe extérieur de richesse affiché (avec ou sans ‘e’ à affiché ? c’est le signe ou la richesse…).

 

Des petites ruelles montent dans la ville, si j’ai le courage demain, avant la chaleur, j’irai peut-être en excursion.

 

Samedi 04 juillet,

 

Bon, eh bien la "haute ville" de Marmara n’est pas prête d’être classée au patrimoine mondial de l’humanité. Des petits immeubles truffés d’antennes paraboliques enserrent de vagues parcelles de terrains (vagues) pleines de détritus divers et variés.

Des ruelles en escalier, des papiers, des bouteilles plastiques, des cannettes…

Je viens de finir le bouquin écrit par un couple de belges (surtout elle qui écrit) qui sont venus traîner leur quille par ici.

Leur site à visiter, sympa : www.aquarellia.com

Un passage dans la fin du bouquin fait état de cette saleté qui envahit les côtes méditerranéennes (tout à l’heure, avant de quitter le bateau, j’ai ramassé dans l’eau un bout de cordage qui aurait pu se mettre dans l’hélice au moment de partir, dans la mienne ou celle d’un autre…).

Et même à La Grande Motte il m’est arrivé de râler parce que le port était dégueulasse et que le préposé à l’épuisette n’avait même pas une poubelle sur roulettes pour faire son boulot et devait la traîner derrière lui… quand il voulait bien la traîner !

Alors il n’y a pas que les arabes, les turcs, ou les italiens qui sont irrespectueux de cette mer Méditerranée à tout balancer dedans, une mer qui devrait être un trésor pour tous, mais tous les méditerranéens sont des gros porcs qui ne connaissent pas la valeur de ce qu’ils ont sous les yeux… Malte, Lampedusa, la Sicile sont jonchés de tas d’ordures sauvages. Une grosse pluie, un coup de vent, et ça finira dans l’eau ! Et la Tunisie

J’aurais envie de leur dire que s’ils ne se dépêchent pas de faire quelque chose, à commencer par ne plus rien balancer n’importe où, puis à s’activer à ramasser tout ce qui flotte, dans peu de temps nous vivrons dans une vraie poubelle.

Quand je pense qu’un président d’un état européen que je ne nommerai pas voudrait "nettoyer" la Méditerranée, je ne peux que lui dire : "- courage mon p’tit père, y’a du boulot !"

Ce qui m’énerve est de voir tous ces gens ne rien foutre, des poubelles un peu partout, certaines qui débordent mais à 200 mètres une autre est vide, et à 10 mètres de cette poubelle le pied d’un platane est un dépotoir de bouteilles plastiques, cannettes, papiers gras…

 

Bon, j’arrête de râler, il est l’heure de déjeuner, reste-t-il de la féta ?

 

Ah au fait, et plus intéressant : le bus qui va à Saraylar fait l’aller-retour, donc pas bien le temps de voir quelque chose. Pas de location de voiture, et un taxi demande 150 TL ( 70 € ) pour le tour de l’île (une centaine de Km ?) en 3 ou 4 heures de balade…

 

Et "un à zéro" pour le Philou ! Un grand sac en fibre synthétique traînait autour de Tudo Bem depuis un moment, accompagné d’un petit en plastique. Armé de la gaffe je pars à la pêche et pose mon butin sur le quai, quand il sera un peu sec j’irai jusqu’à la poubelle. C’est le "chef" du port (celui qui m’a accueilli hier puis présenté la note) qui s’en chargera un peu plus tard…

 

Un enterrement est passé, 8 hommes portent le cercueil enveloppé d’une belle étoffe verte brodée, le cortège n’est composé que d’hommes, 50 mètres de long sur 5 ou 6 de front, ça en fait bien au moins 200… et pas une seule femme !

Oh pardon, les voilà, à peine une vingtaine, toutes un foulard sur la tête, et bien loin derrière…

 

J’ai un peu regardé la carte de Marmara grâce à Microsoft Autoroute chargée sur l’ordi. Sauf erreur il y a 34 Km pour aller et revenir à Sarayla en passant par la côte, je vais retourner voir le taxi, et proposer royalement 80 TL dont 10 iront au jeune boucher qui a fait la traduction ! Non mais alors !… Un boucher sait parler anglais, mais c’est un jeune étudiant, pas un chauffeur de taxi.

 

Ce sont maintenant des cannettes de bière (turque) qui flottent autour de Tudo Bem, mais je ne sais pas les ramasser.

Tudo Bem qui a eu droit à un grand nettoyage à l’eau douce (pas trop) et  balai brosse (beaucoup) tout neuf à poils souples acheté récemment. Il n’avait pas eu ça depuis le départ, si ce n’est quelques rinçages à l’eau de mer.

 

J’irai "poster" cela demain matin avant de partir, j’espère que tout va bien sur le blog, les filtres turcs m’empêchent de l’ouvrir d’un point internet, ce qui voudrait dire que les nouvelles se feront rares quand Mona sera à bord…

 

Le programme pour la suite :

demain dimanche cap sur Asmaliköy, 8 milles d’ici, pour me rapprocher de la sortie.

Lundi Silivri sera à 37 milles, vent dans le pif garanti, départ à 6 h…

Mardi Silivri >> Mimarsinan 12 milles

Mercredi Mimarsinan >> les Îles des Princes 22 milles

Jeudi … un jour d’avance !

Vendredi la Marina de Ataköy est à 12 milles, avec plein de cargos en attente entre les deux car le Bosphore ne se pratique qu’à sens unique.

 

Dernières news de ce dimanche 5 juillet :

 

TUDO BEM, la bise à toutes, j'envoie du petit restau où j'ai dîné hier soir et qui est équipé wifi"


 

 

 

 

 

Vendredi 03 juillet. Philippe vient d'envoyer un long mel pour raconter le périple de Erdek à l'île de Marmara. Je me dépêche de le transcrire ici avant que Jules et Marceau (mes petits-enfants) ne se réveillent de la sieste !

 


"Erdek, deuxième jour, mardi 30 juin.

 

L’escale étant sympathique, j’y resterai deux nuits. Beaucoup de commerces, qui vendent de tout, sauf du pétrole, pour les lampes du même nom, et le seul qui en vend n’en a plus…

Et les commerces sont tellement nombreux à vendre les mêmes choses dans le même secteur, que l’on se demande comment ils arrivent à vivre de leur activité ?

 

Le quai le long du port est très agréable, les terrasses de cafés s’étalent sous des platanes énormes qui sont protégées (les terrasses) des oiseaux par d’immenses toitures qui font le tour des arbres, les branches au dessus… Celui en face de Tudo Bem a une connexion wifi, le patron sympa me donne le code d’accès, j’irai boire mes cafés (turcs) chez lui.

Et j’aurai l’occasion d’utiliser ses toilettes, ce qui doit vous intéresser au plus au point ! Non ?

En fait, les toilettes ont été construites autour d’un platane, avec de belles faïences. Seulement le platane a continué de pousser, son tronc a grossi, et le mur en bel arrondi qui l’encerclait a éclaté, comme si une éruption volcanique en avait fait son affaire.

 

De cette même terrasse où je bois un café, je vois un homme qui s’arrête devant Tudo Bem (le bateau est à 20 mètres), qui semble appeler, mais comme il n’a pas de réponse il se retourne et remarque les grands signes que je lui fais. Il me rejoint.

C’est Mustafa, la soixantaine, ancien prof de français en lycée, ça fait du bien de parler dans sa langue maternelle, il est ravi aussi. Je lui offre un café.

Puis passe un autre homme en vélo que Mustafa appelle. Je me souviens de lui, hier après l’orage, il est passé, s’est arrêté devant Tudo Bem et m’a dit bonjour en français. J’en ai alors profité pour lui demander de remettre l’une des aussières que j’avais enlevée, ne pouvant pas débarquer cause passerelle un peu loin du quai, il m’a promis de repasser.

Lui aussi a été prof de français, mais en fac. Soyons généreux, un autre café…

Mustafa s’éclipse pendant que je discute avec son ami, puis il revient avec son fils, qui est avocat, son cabinet est juste à côté… Café ?…

Contact très sympa, cartes de visite données, -"si tu as besoin de quoi que ce soit tu appelles…"

Mustapha me demande si je n’ai pas à bord un vieux journal français à lui donner. Il ne reste qu’un morceau incomplet du Monde de mi-mai, il en est très content. J’aurais aimé faire mieux.

 

Plutôt que de m’attabler après dîner à une terrasse de café et siroter quelques bières (…), j’irai faire une très longue promenade de l’autre côté du port, vers le front de mer.

Entièrement piéton : cafés, restaurants, maisons individuelles, hôtels avec piscine, parfois luxueux, plages équipées de parasols à demeure, vendeurs de glaces, de kebabs, bars disco, tout se suit avec une certaine harmonie sur plus d’un kilomètre, la Grande Motte peut s’aligner ! Et que de monde qui se promène !

Vous ne connaissez par Erdek ?… Au Sud de la mer de Marmara ?

Sur la côte Sud-Ouest de la péninsule de Kapidag, en Turquie ?…

Certes, ce n’est pas là que je viendrais me faire bronzer car j’ai plus près vers chez moi, mais c’est quand même sympa d’y être passé.

 

Mercredi 1er Juillet, la France (ses élèves, ses profs…) sont en vacances. (pas tout à fait !!)

Je veux aller rendre visite au petit village de Oçaklar, juste à côté et où Mustafa habite. Et comme je pense à lui il arrive avec une grosse boîte d’olives noires, sa production, et un peu de pétrole dans une petite bouteille plastique, ce qu’il a pu dénicher… et il m’invite à prendre un café, je décline lui expliquant mes désirs de départ.

-"Au revoir, à bientôt, si tu repasses par là téléphone…" ça donne envie de repasser, mais c’est un peu loin de la route Istanbul-détroit des Dardanelles.

 

A Oçaklar, où un autre Turc me tient tellement la jambe, mais en anglais, qu’il aura droit à la visite du bateau, je suis amarré cul à un ponton délabré, ancre à l’avant, mais vent de face, ce qui n’est pas très confortable.

Je ne resterai que le temps du déjeuner, puis cap sur Ilhanköy, à 6 ou 7 milles, port de pêche assez grand d’après la carte, mais village tout petit.

J’y arrive vers 16 h 30, personne pour prendre mes amarres, le vent n’est pas trop fort mais quand même là, un quai avec quelques bateaux n’attend plus que Tudo Bem qui s’y présente après avoir lâché quelques dizaines de mètres de chaîne à l’avant, en marche arrière le vent dans les fesses, c’est plus facile que de travers.

Une amarre dans la main, le quai se rapproche, juste avant de toucher je repousse la manette des gaz et saute sur le quai…

Tout va bien sauf que j’ai trop repoussé la manette et au lieu de la mettre au point mort elle est en en marche avant… Et Tudo Bem s’en va, tiré par la chaîne, poussé par le vent et l’hélice… Quel con je fais !

Vite, l’amarre autour d’un anneau pour stopper cette fuite, et ça va, Tudo Bem s’arrête, j’arrive même à le faire revenir un peu mais pas assez, il reste à 4 ou 5 mètres du quai, alors un noeud sur l’anneau pour assurer et l’empêcher de repartir, et maintenant ?

Je suis sur le quai, impossible de sauter si loin.

Alors sauter dans l’eau pour le rejoindre ? J’y pense tout en remarquant que le bateau d’à côté, sur lequel je peux monter, et duquel se rapproche parfois Tudo Bem suivant les humeurs du vent, me permettrait de le rejoindre sans me mouiller ! L’option est adoptée à l’unanimité.

 

Une fois le moteur au point mort ça va tout seul pour reprendre une position convenable.

 

Ilhanköy est des plus tranquilles, deux ou trois terrasses de cafés, un minaret, le muezzin qui se manifeste de temps en temps, un mini market tout content de me voir acheter des pilons de poulet congelés, l’escale sera de tout repos.

 

Jeudi 2 juillet, quittons la péninsule de Kapidag pour aller voir la petit île en face, Pasalimani. C’est sous génois seul, mais avec quand même le moteur pour recharger les batteries, que je ferai le tour par le Nord pour aller jeter l’ancre devant la ville du même nom.

Surprise, un voilier est déjà là, au mouillage, devant un restaurant. Je ne m’en approcherai pas trop par discrétion, mais je dois refaire le mouillage, la première fois l’ancre n’a pas accroché, la deuxième est la bonne, 6 mètres d’eau, 35 mètres de chaîne, ça devrait tenir.

L’eau est à 25°, toujours un peu trouble, mais pas de méduse, la baignade s’impose.

 

La flemme de mettre l’annexe à l’eau, je n’irai pas faire un tour à terre, il n’y a pas grand’ chose à voir, les maisons sont dispersées, le village doit être un peu plus loin.

 

Et ce vendredi 3 juillet 2009 me voilà à Marmara, dans le port, cul à quai, eau et électricité, pour 25 TL (12 euros) par jour, j’en paye deux !

Il commence à faire chaud, 32° dans le bateau malgré les ventilateurs.

 

Sur ce, je vais m’enquérir d’un point internet pour envoyer ceci à ma chère Mona dont le système digestif se porte très bien (…), elle se fera un plaisir d’en corriger les fautes et de le mettre en ligne sur le blog.

 

La bise à toutes !"

 

 

 

 

Jeudi 02 juillet. Tudo Bem est mouillé aux abords de l'île de Pasalimani. Il y a trois voiliers dans ce mouillage qui fait 2km de long ! Nuit calme en perspective ! Philippe profite de ce temps à bord pour bricoler et faire quelques menues réparations : le feu de mouillage par exemple qui ne marchait plus. Ce soir, le vent éteint sans arrêt la flamme de la lampe à pétrole qui habituellement signale la présence du bateau.

 

 

Mercredi 1er juillet. Tudo Bem est amarré à Ilhanköy pour la nuit.

 

 

Lundi 29 juin.Tudo Bem est amarré à Erdek.


Voici encore un long mel passionnant de Philippe : récit de Canakkale à Erdek.



"De Canakkale à …

 

La marina très calme est toute proche de la trépidante petite ville de Canakkale. Le front de mer, sur plus de deux kilomètres de long, n’est qu’une succession de cafés et de restaurants, le tout piétonnier, avec juste une petite interruption où s’exhibe le cheval de Troie qui a servi au film Troye (en anglais), à côté d’une maquette sous verre de la reconstitution de la ville (du même nom) et de quelques œuvres d’art moderne, en plein air.

 

Après ce repos d’une journée ici, et de grandes promenades dans la ville, départ un peu avant 9 h ce samedi 27 juin sous le regard (admiratif ?) de la voisine qui me voit effectuer en solo largage de la pendille à l’avant et des amarres à l’arrière, il faut dire qu’il n’y a pas de vent, aucun mérite !

J’étais prêt bien avant, debout à 7 h, petit déjeuner vite expédié, mais un petit souci électrique a retardé le départ, cela m’a permis d’effectuer le nettoyage et la vérification de quelques connexions de relais et d’un fusible côté moteur…

 

Et comme on parle de lui, ce sera du moteur tout le long… Je veux aller voir Gelibolu de l’autre côté, pour une éventuelle escale au retour, il faut donc traverser le détroit, et les deux rails de séparation du trafic des cargos, mais il y a peu de bateaux, pas de souci, surtout que je prends la route des ferries qui vont d’une rive à l’autre.

J’y serai vers 13 h, et le trafic étant tellement calme que, tout en navigant, je suis arrivé à me concocter dans la matinée une petite salade grecque que j’ai engloutie avant cette visite à Gelibolu.

En cas d’escale ici, ce sera au mouillage devant le quai de la ville, il semble qu’il n’y ait pas assez d’eau au ras de ce quai, et la partie accostable du port est pour les ferries et pilotines.

 

Retraversée du détroit et cap sur Kemer, côte asiatique, et toujours pas de vent, j’y arrive vers 16 h 30, après une quarantaine de milles de parcourus.

Ce port est minuscule, surtout quand il est plein de gros chalutiers à couple sur trois rangs, juste à l’entrée, les plus petits étant calés au fond.

Pas de place, donc ce sera au mouillage juste à côté du port, et la nuit restera bien calme, à peine perturbée de temps en temps par le clapot des bateaux qui partent pêcher.

 

Dimanche, Karabiga est à moins de 20 milles, je démarre à 9 h, au moteur faute de vent qui viendra juste un peu dans le pif avant la pointe (ou le cap) Karaburun, mais disparaîtra complètement une fois cette pointe passée, c’est bête il serait devenu portant car le changement de cap est de 90° après Karaburun.

Sur la route, ou presque, avant cette pointe de Kara, il y a un autre petit port de pêche, Aksaz, je fais un petit crochet pour lui rendre visite, pour voir.


L’eau de la mer de Marmara est verte, plutôt trouble, mais je distingue quand même un changement notable de la couleur de l’eau au niveau de l’entrée de ce port. Pourtant le guide nautique est d’accord avec la carte électronique, ils annoncent tous les deux 6 m d’eau à l’entrée, mais c’est très lentement que j’approche car le sondeur de Tudo Bem ne dit pas la même chose et remonte très vite, 5…  4… 3 m, 2.50 m, marche arrière toute, 1.80 m, je sens la quille frôler le haut fond mais Tudo Bem recule déjà… Il était 10h ce matin !

 

L’arrivée sur Karabiga un peu après midi sera plus nette, et une envie de baignade me fait jeter l’ancre dans la baie juste avant le port, l’eau, toujours aussi trouble, est à 25° !

Plouf avec masque tuba et palme, pour regarder un peu la propreté de la coque, mais à peine l’inspection commencée, ça a l’air propre, c’est face à une grosse méduse que je me retrouve !

Marche arrière et sortie rapide de l’eau.


A 15 h Tudo Bem sera amarré cul à quai de Karabiga, juste devant un café, avec l’aide des clients. Le café turc est à 1 TL (moins de 50 cent d’euro).

A côté un restau style gargote propose en plein air des poissons grillés. Pour le repas du soir je choisis le plus cher, un loup, très bon, servi avec une salade, le tout pour 10 TL… par contre le seul couvert est une fourchette en plastique, mais c’est tellement bon que l’on peut bien s’en lécher les doigts.

La plupart des clients commandent des sardines grillées (5 TL) et eux n’ont pas droit à la fourchette, nous sommes dans une autre musulmanie, différente de celle de l’Afrique du nord, où l’un des points communs est la pratique de manger avec les doigts. Pas de problème, un robinet est à disposition sur le côté de la gargote.

 

Premier aperçu de cette entrée dans la mer de Marmara, en pensant déjà au retour, c’est qu’il y aura certainement une longue étape pour rejoindre Canakkale, au moins 60 milles, avec vent et courant favorables…

On verra d’ici là !

 

lundi 29 juin 2009, départ à 9 de Karabiga, cap à l’Est, Erdek est à 22 milles qui se feront certainement au moteur vu l’absence de vent.

La mer est d’huile, le ciel lourd de gros cumulus à l’Ouest, derrière, un cargo nous rattrape sur bâbord, il est à 3 milles, le radar confirme qu’il passera devant, un pêcheur est plus loin sur l’avant tribord, lui devrait passer derrière, je peux éteindre le radar, ou le mettre en veille.


Activité manuelle de ce matin, une couture à refaire sur le bimini, Mohamed à Monastir ne les a pas toutes refaites…


Et maintenant préparation d’une petite ‘’greek salad’’, coup d’œil dehors avant, la mer est pleine de méduses… Elles sont gris bleu très clair, avec un liseré noir sur la frange de la coupole, je ne vois pas de filaments qui pourraient être venimeux, j’essaierai de me renseigner.

Hier soir le port en était rempli, pourtant au mouillage à midi des gens se baignaient au départ de la plage, mais sans jamais aller très loin.

 


Si ma matinée est à classer dans le chapitre monotonie, l’arrivée vers 12 h 45 sur Erdek sera plus distrayante.

En fait le cargo qui arrivait par l’arrière tout à l’heure était tout gris, c’est un militaire, je n’y avais même pas prêté attention, d’ailleurs il y a au fond du golfe d’Erdek une zone militaire réservée pour la marine nationale turque et interdite. Mais ce bâtiment ne va pas dans sa réserve et je le voyais attendre devant Erdek, et, quand j’arrive, il est en pleine manœuvre d’accostage, ou plutôt il essaye… Mais le vent s’est levé à 15 Nds, par son travers, et malgré les efforts de deux remorqueurs qui fument tant qu’ils peuvent en voulant le pousser contre le quai, il n’y arrive pas, c’est plutôt lui qui pousse les remorqueurs du mauvais côté.


Comme il prend toute la place en face de l’entrée du port, j’attends sagement à bonne distance qu’il ait fini de faire joujou. Puis le voilà qui se manifeste par trois grands coups de corne qui veut dire : ‘’je bats en arrière’’. J’avais bien compris, il abandonne la partie, je commence à m’écarter de son éventuelle route, mais certainement pas assez vite au goût des militaires qui m’adressent moult coups de sifflet pour que je dégage de leur terrain de jeu. Pas de souci, je suis plus agile que lui.

Il s’en va même assez loin en marche arrière, comme pour mieux prendre son élan, j’en profite pour me glisser dans le port, pas très grand, qui est plein comme un œuf de petites embarcations de tous genres. Un voilier en bout d’un ponton m’indique que je dois aller en face, il y a bien une place mais elle est entravée par une aussière… Le temps de m’en approcher, je vois deux hommes qui s’affairent à la dégager et me font signe de venir, merci les turcs, j’arrive !

45 mètres de chaîne et Tudo Bem se glisse entre deux petits bateaus de pêche promenades, le vent n’est pas gênant pour faire la manœuvre, tout va bien. Le quai est très agréable, très large, seuls les deux roues y circulent, il en passe peu, des terrasses de cafés ombragées… fin de l’amarrage à 13 h 30.

Ah au fait, et les militaires… ??? Ils vont sûrement finir par y arriver, en général (mais en caporal aussi) ils sont assez têtus, et pour le moment ils sont revenus et ont sorti deux remorqueurs de plus !

 

La salade grecque m’attend au frais, un verre plein de glaçons et du vin rouge par dessus, puis je termine les trois abricots et les quelques cerises qui restent, je vais en trouver d’autres ici.

 

Les distractions ne sont pas finies, le ciel s’obscurcit gravement au sud, en face… puis le vent monte, l’orage arrive, ça moutonne fort à l’extérieur et le port n’est pas protégé du sud.

Il est 15 h, mon cigare est presque fini, le vent monte à plus de 20 Nds par tribord avant, Tudo Bem en travers risque de toucher le quai, le moteur est démarré et embrayé en marche avant, pour soulager l’ancre, la barre à droite toute pour essayer de le ‘’redresser’’.

Le voisin de gauche s’inquiète car je m’appuie parfois un peu sur lui, reprise de 5 m de chaîne, en plusieurs fois, mètre par mètre, mais pas trop car c’est un coup à faire déraper l’ancre à trop tirer dessus, je largue les deux aussières qui ne servent pas à l’arrière, n’en laisse qu’une en place, remonte la passerelle verticale, prêt à tout larguer si ça s’aggrave, mais si je dois partir en catastrophe le petit bateau à bâbord sur lequel me pousse le vent va gêner la manoeuvre… et le risque majeur est, en partant, de se prendre l’hélice dans son amarre avant qui est sur un corps mort au fond de l’eau !

 

Et puis l’orage passe, le port est agité, le vent ne sera pas plus fort, tout tient comme il faut, et la pluie annonce la fin des hostilités, il est 16 h, j’en profite pour sortir le balais brosse…

L’ancre a dû glisser un peu au fond car je n’ai pas besoin de remettre de la chaîne pour revenir comme à l’arrivée et tout remettre en place, passerelle et aussières."

Partager cet article
Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 12:12

mise à jour dimanche 28 juin 2009

Comme l'année dernière, cet article permettra de suivre la progression de Tudo Bem et ses équipages en direction de la Turquie, puis le long de ses côtes.

Par avance, MERCI chère Mona pour ces mises à jour que tu auras grand plaisir à faire, et cela en fonction des nouvelles que je ne manquerai pas de t'envoyer dès qu'il sera possible de le faire.

Puis, à partir d'Istanbul, il nous faudra trouver les lieux de connexion adéquate pour continuer le récit.


Pour joindre Philippe en TURQUIE : +905342031426

 

 

 

La suite du périple se trouve dans l'article : Tudo Bem en Turquie (suite)



 

Dimanche 28 juin. Tudo Bem est amarré cul à quai dans le port de Karabiga depuis midi.

 

Il a fallu trois heures pour venir de Kemer au moteur. Le vent semble s'être mis aux abonnés absents.

La baignade de Philippe dans les eaux vertes de la mer de Marmara a été interrompue par la rencontre avec une méduse.


Demain cap sur Erdek. Tudo Bem et son capitaine continuent tranquillement leur remontée vers Istanbul.

 

 

 


Samedi 27 juin. Philippe est parti à 10h de Canakkale et est arrivé à 16h à Kemer situé sur la côte asiatique.


Toute la navigation s'est faite au moteur.Tudo Bem est au mouillage pour la nuit, demain cap sur Karabiga (sur la même côte). La journée a été calme.

 

 

 

 

Vendredi 26 juin. Tudo Bem et son capt'ain s'apprêtent à passer leur deuxième nuit à Canakkale.

 

Depuis le bateau on voit "le cheval de Troie qui a servi dans le film. Il semble bien plus petit, il y a certainement eu un trucage pour le faire paraître plus grand avec tous ces soldats qui en sortent.."

 

Philippe a profité de cette journée de repos pour acheter un téléphone turc et le forfait qui va avec.

 

Il teste également activement les restaurants dont la cuisine semble très bonne ! (à midi aubergine farcie à la viande accompagnée de riz et bien évidemment en fin de repas le fameux café turc !)

 

Il a aussi réfléchi aux prochaines escales :


"Gelibolu côté Europe est à 21 milles, à la sortie du détroit des Dardanelles, mais à 18 milles à l'Est, côte asiatique, il y a Kemer.

 

Ensuite...??? golfe d'Erdek (Sud Ouest de la mer de Marmara) côte SO de la péninsule de Kapidag (Erdek, Narlikoy) Ile de Pasalimani, puis île de Marmara, puis...???"


 

 


Jeudi 25 juin. Voici le long mel envoyé par Philippe :

 

 

"Journée émotions… ce jeudi 25 juin 2009.


Tout d’abord j’aimerais connaître le nom de ma bonne étoile pour pouvoir la remercier.

Le mot ‘’bonne étoile’’ est presque faible, car il pourrait s’agir parfois d’une constellation.


Je ne vous ferai pas part de mes divagations spirituelles les plus intimes, mais dans ces moments où j’ai l’impression d’être béni des Dieux, je pense plutôt à mon père qui, (in)justement, a été rappelé par le nôtre, de Dieu, quand j’avais 4 ans, c’est du moins ce que l’on m’expliquait à l’époque.

Alors mon père serait au centre de cette constellation, et tout autour toutes les personnes qui me sont chères, disparues ou toujours en vie, veillent également pour que tout se passe bien sur Tudo Bem.

  Ce n’est pas la première fois qu’une telle pensée me vient à l’esprit, surtout quand je navigue en solo, ou si je suis de quart quand les autres dorment…

 

Bref, le vent dominant de la région est le Meltem, de Nord, ou Nord-Est, ou Nord-Ouest, en fait il suit les courbes des côtes et des îles qu’il rencontre.

Je m’apprêtais donc à faire une remontée assez éprouvante de Lesbos vers Ayvalik et Bozcaada puis encore plus du détroit des Dardanelles où se rajoute un courant contraire…


Or depuis le départ de Lesbos le vent est de Sud !

 

Lesbos - Ayvalik, une vingtaine de milles en moins de 4 heures mardi 23.

Ayvalik - Bozcaada, mercredi, plus de cinquante milles en à peine 9 heures, même si les 3 premières se sont faites au moteur.

Grand voile à un ris, génois complet, une fois la pointe Baba passée, le vent augmente, 2ème ris dans la GV et un tour au génois, voiles en ciseaux au début, je tire ensuite des bords de grand largue pour ne pas être gêné par la houle qui elle aussi s’est levée et empêche le pilote de bien garder son cap, même si je me régale à barrer moi-même.


Moments de grande émotion… Merci ma Bonne étoile !

 

Par contre en arrivant à Bozcaada le vent s’est bien levé, 25 Nds, le port n’est pas grand, le quai habituellement bien abrité du Nord et prévu pour les plaisanciers est rendu inabordable par le vent de Sud qui lève un gros clapot.


Un voilier de 15 m est amarré à couple dans le coin surpeuplé des pêcheurs, je fais signe, c’est d’accord pour me mettre aussi à couple mais je devrai m’y reprendre à plusieurs fois à cause du vent…

Pour débarquer je traverse 6 bateaux différents, amarrés tous à couple les uns des autres, et dans tous les sens, à se demander comment tout cela peut tenir.

Mes gentils voisins viennent de Sébastopol et m’annoncent qu’ils veulent partir à 4 h du matin ! Le préposé du port vient réclamer un peu d’argent, pas beaucoup, l’équivalent de 10 €, quand même cher pour ce genre d’amarrage.

Puis le vent se calme, la fin du jour approche, ainsi que deux voiliers qui arrivent du Nord et qui n’ont pas dû se marrer… Je les observe, le premier semble hésiter, tourne plusieurs fois devant le quai et se décide à jeter l’ancre et à s’y amarrer par l’arrière.


Je ferai la même chose quelques minutes plus tard, juste avant que la nuit ne tombe, le préposé encaisseur est sur le quai et c’est lui qui prendra mes amarres, ma contribution financière devient justifiée. 60 mètres de chaîne à l’avant et Tudo Bem est à 4 mètres du quai, au cas où… Plus besoin de me lever à 4 h pour laisser partir les voisins, l’idée ne m’enchantait pas, d’autant plus que je m’étais levé à ­ ­6 h ce matin.

 

Et aujourd’hui, jeudi, départ à 9 h de Bozcaada, une fois les amarres larguées, les 60 mètres de chaîne sont remontés sans frémir sous l’œil intéressé du voisin, et de suite le génois est déroulé, déjà 15 Nds de vent sur une mer presque plate, je ne veux pas m’ennuyer avec la grand voile au vent arrière.

Deux heures plus tard ce sera une entrée royale à 6 Nds dans le détroit des Dardanelles avec plus de 20 Nds dans les fesses et un tour de pris au génois, pour être sûr d’être manoeuvrant vis à vis des cargos, et il y en a un peu.

La mer devient désordonnée, le ciel est chargé, un orage éclate à bâbord sur l’Europe (à tribord c’est l’Asie), Tudo Bem file à plus de 5 Nds en tenant à peine compte du courant de face, et si je démarre le moteur vers 13 h, c’est pour recharger les batteries qui en ont besoin, ne sachant pas si je trouverai de l’électricité à Canakkale.

 

Le détroit se rétrécit, le vent augmente, 25 Nds, j’enroule un tour de plus au génois, un cargo arrive derrière et corne allègrement, comme si on ne le voyait pas. Je suis juste au bord du rail, mais les embardées que fait Tudo Bem doivent faire penser à son commandant que celui de ce voilier ne maîtrise pas la situation, je ne peux guère aller vers la côte d’autant plus qu’une balise délimite des hauts fonds…

30 Nds de vent, un gros grain noir arrive derrière, 35 Nds dans les rafales, il ne reste qu’un petit bout de génois, Canakkale approche, je finis d’enrouler le génois, le port de plaisance est là, ça va vite, il est 14 heures, 28 milles en 5 heures, je pensais arriver bien plus tard à cause du courant.

Mais le vent ne permet aucune manœuvre d’accostage, je tourne devant l’entrée, un anglais est mouillé (à l’ancre) pas très loin à l’extérieur, un autre plus à l’intérieur, protégé par le port, j’observe les fonds pour en faire autant, 3 mètres ce n’est pas beaucoup, le vent nous fait dériver très vite, 2.50 m c’est encore moins, vite écartons-nous, et avec ce vent il faut y aller franchement avec la manette des gaz et la barre…


Là il y a 7 mètres, c’est pas mal, mais je ne suis pas très bien protégé, et à 300 mètres de l’entrée du port, si je me rapproche un peu ce sera mieux.

Mais ma bonne étoile est partie faire la sieste, le moteur cale d’un coup, sans prévenir, je me précipite à l’avant pour larguer l’ancre, la manœuvre était prête, il restait le guindeau à débloquer et le coup de pied à donner pour qu’elle tombe… et je laisse filer 40 mètres de chaîne, je bloque, ça tient, ouf !!! Je reviens à l’arrière voir la hauteur d’eau, il y en a 5 mètres  sous Tudo Bem, je retourne lâcher 10 mètres de chaîne de plus… le vent s’est stabilisé entre 20 et 25 nœuds, c’est parfait pour ventiler et ne pas avoir trop chaud en allant plonger le nez dans la cale moteur…

 

Quand un moteur diesel cale, c’est qu’il n’est plus alimenté en gazole… un vieux souvenir de l’an dernier, le pré filtre était plein de boue, mais ce n’est pas le cas ???

Après réamorçage du circuit avec la pompe manuelle, le moteur redémarre, puis cale. ???

Ma bonne étoile se réveille :

‘’Et si tu soufflais dans la durite qui vient du réservoir ?’’

Pourquoi cette idée que j’exécute quand même ? Eh bien mon souffle d’ancien trompettiste n’y fera rien, ça semble bien bouché !


Démontage du système où arrive le tuyau de refoulement et d’où part celui d’alimentation équipé d’une vanne, 4 vis à enlever c’est vite fait, mais le réservoir étant presque plein, le moindre roulis le fait déborder par le trou ainsi ouvert… Une cannette de soda fera l’affaire pour boucher ce trou le temps de déboucher le tuyau.

  Une genre de boue plastifiée noire, sur une longueur de 2 cm, était à l’origine de ce qui aurait pu être un malheur quelques instants plus tôt quand Tudo Bem était dans 2,50 m d’eau, c’est à dire qu’il n’en avait plus que 70 cm sous la quille. Le temps de larguer l’ancre, de dériver, combien en serait-il resté ???

 

Alors qui remercier ? J’en ai les larmes au yeux, serait-ce déplacé de dire : MERCI Papa ?

 

A 15 h 30 le moteur redémarre, le vent est presque tombé, le grain est passé, à 16 h je suis amarré à la marina de Canakkale, il est maintenant 19 h 30, je vais aller faire un tour.

 

La bise à tous, et MERCI !"

 

 

 


Mercredi 24 juin. Parti ce matin à 7h d'Ayvalik, Philippe est arrivé à 15h 45 à Bozcaada.

Tudo Bem est amarré à couple d'un 50 pieds qui lui-même est à couple d'un autre et d'un pêchou... avec les 25 noeuds de vent qui souffle, il vaut mieux être solidaires !

Bozcaada est une petite île très touristique.


Demain, cap sur Canakkale.




 

Mardi 23 juin. Tudo Bem est en Turquie !

 

Partis de Mytilène vers 10h ce matin, Tudo Bem et son capitaine sont amarrés depuis 13h 30 à Ayvalik Marina.


Contre toute attente les papiers et formalités (médecın (visite à bord), passeport, douane, master harbour...) ont été remplis plus vite que prévu. En fin d'après-midi tout était fait !

  Anik et Jean-Mi doivent être à présent sur le sol français, avec peut-être le mal de terre ?... et sans doute des souvenirs plein la tête !

 

 

 

  Lundi 22 juin. Tudo Bem est encore à Mytilène. Philippe, Anik et Jean-Mi poursuivent la visite de Lesbos.Voici l'essentiel du mel de Philippe :

 

"Ca souffle...comme prévu par la météo, et une deuxième aussière vient d'être frappée sur le cata voisin... quelle bonne idée il a eue de venir s'amarrer ici !

ça souffle à 20 nœuds, et ça bouge avec un clapot significatif dans le port qui vient cogner sous la jupe de Tudo Bem. La dernière nuit pour Jean Mi et Anik sera donc agitée et sonore, en tout cas nous n'entendons pas la musique des cafés d'à côté, elle est couverte par le vent...
Le port est très bien protégé du meltem, mais pas du tout du vent de Sud.

La balade d'aujourd'hui a été moins intéressante que celle d'hier. Un monastère, de Taxiarchos, plus touristique que religieux, même si tous les visiteurs (grecs) embrassent  une vitrine qui protège l'icône de St Michel et une autre de St Gabriel... à côté de Madamados.
Paysage très différent d'hier, beaucoup plus végétal, montagneux, et des oliviers partout, ou des pins.
Ensuite visite de Skala Sikaminea d'où nous avons rejoint par une piste en terre qui longe la côte Mithmina (ou Molivos), au nord, célèbre pour son château bizantin mais fermé le lundi... Puis un tour à Petra pour déjeuner, une église est perchée sur un piton rocheux, une centaine de marches que nous n'avons pas gravies, et retour à Mitilini via super market, bateau, gazole et lessive à récupérer au pressing.
 
Demain passage à la douane vers 9 h pour déclarer le départ d'Anik et Jean-Mi du bateau, et le mien de Grèce pour la Turquie, j'espère qu'il n'y aura pas de complication, puis bureau du port (pour payer l'escale) et Coast Guard..."

 


 

Dimanche 21 juin. Comme annoncé hier, Philippe, Anik et Jean-Mi ont visité l'île en voiture de location. Voici le document joint envoyé ce soir par Philippe.   

 

" Nous commencerons par aller voir un aqueduc romain à côté de Moria, très proche de Mitilini, puis cap à l'Est Nord-Est pour nous rendre à Adissa, petit village accroché dans la montagne où nous arriverons vers midi, juste pour déjeuner, déjà 90 km de faits, les routes sont plutôt tortueuses...

 

Ensuite visite du monastère de Ipsilou, perché en haut d'un piton rocheux, riche de livres anciens, bijoux en or sertis de pierres précieuses, vêtements et mitres brodés d'or avec encore quelques pierres précieuses cousues, tout cela pour la bonne cause de la religion.

Un moine nous aura invité à suivre le bon itinéraire, sans oublier de nous montrer la petite assiette où traînent 2 billets de 5 Euros, les pièces ne semblent pas être les bienvenues, j'échange les deux billets de 5 contre un de 20, sous le regard approbateur du moine... 10 euros pour trois, c'est un bon prix de visite.

 

La forêt pétrifiée est juste à côté, le plus grand circuit, à pied bien sûr, dure plus d'une heure et demie. Vu la chaleur, nous prendrons le court de 40 minutes et c'est bien suffisant. Les arbres ont vraiment été pétrifiés par une éruption volcanique il y a 20 millions d'années, mais il ne reste que quelques morceaux de troncs debout, les plus longs sont couchés.

 

Il nous faut nous rafraîchir, le petit port de Sigrio, à l'extrême Ouest de Lesbos, nous accueillera avec ses terrasses ombragées.

 

Puis retour à Mitilini via la plage de Eressos, station balnéaire très touristique, les restaus ont même construit leurs terrasses sur pilotis au-dessus de la plage, après en avoir fait un bout en béton sur le sable, un peu dommage, mais une fois l'enfilade de restaus dépassée, la plage reprend sa taille normale.

Eressos est la ville natale de Sapho, réputée pour ses poèmes où elle révèle son amour des femmes, première lesbienne reconnue de l'Histoire.

 

La route continue par Messopolos, Agria, où l'on a l'impression que les cailloux sont cultivés tellement il y en a, et des gros, paysage lunaire, volcanique.

Puis une vallée fertile s'ouvre sur Parakila près du golfe de Kalloni, sur le versant Est de ce qu'a dû être le volcan qui a pétrifié ces quelques arbres, et l'on voit le mont Olibos qui se détache en clair surplombant les montagnes bien plus vertes sur la partie Sud-Est de Lesbos.

 

Environ 200 km de parcourus à une vitesse moyenne de 50 km/h, grand maxi, demain nous irons visiter le Nord..."

 

 

 

Samedi 20 juin 

En direct de Mitilini où nous sommes arrivés hier vers midi après deux nuits passées au mouillage à Skala Loutra, la connexion étant très lente, je ne m'attarde pas trop...

Jean Mi et Anik resteront à bord jusqu'à mardi, date du départ, eux pour la France, Tudo Bem pour la Turquie, en solo, mais la météo est exceptionnellement favorable, vent de Sud annoncé pour la semaine prochaine.

 

Au programme demain et lundi, location d'une voiture et visite de Lesbos, je vous laisse, peur de planter avec cette connexion...

 

 

Mardi 16 juin. Tudo est amarré, ancre à l'avant, quatre aussières à l'arrière (le coin est venté) dans le port de Plomérion au Sud de Lesbos.

 

Comme dit le cap'tain Phil "cela a été costaud" !  Du Nord force 6 de Skyros à Lesbos ! 3 ris dans la grand'voile, 2 tours dans le génois, une mer très hachée. Philippe et Jean-Mi ont reçu pas mal de paquets de mer...

Mais étant à 80° du vent, cette navigation fut "relativement" confortable.


Partis vers 5h 30, nos valeureux marins sont arrivés à 18h.

 

Ce matin de 6h à 9h, Tudo Bem avait déjà parcouru 22 milles et a fait du 7 noeuds de moyenne sur l'ensemble de la traversée !

 

Et Anik ? ai-je demandé à Philippe. Elle a passé la journée dans sa cabine, doucement assoupie sous l'effet du sturgeron et a émergé au moment d'arriver.

 

Les retrouvailles avec la terre ferme ont également été des retrouvailles avec les Coast Guards qui ont demandé à Philippe pourquoi le dernier tampon apposé sur le transit log datait d'Athènes où il y avait à bord de Tudo Bem deux personnes, alors que maintenant il y en avait trois ! etc. Bref, la conversation, les questions et les explications ont duré un certain temps et Philippe s'en est, je crois, un  peu amusé !

 

Les jours à venir, jusqu'au départ d'Anik et Jean-Mi le 23 juin, seront consacrés à la visite de l'île. Demain ou après-demain amarrage à Mytilène.

 

 

 

 

Lundi 15 juin. Petit mel de Philippe envoyé ce matin à 9h :

 

"... nous allons quitter le petit port de Linaria où nous sommes, pour aller mouiller au Sud de Skiros.

Demain, lever vers 4h 30 pour un départ espéré à 5h, destination Lesbos, un port assez grand sur la côte Sud Ouest, entre l'espèce de grande mer intérieure et la pointe Sud de Lesbos, environ 80 milles du Sud de Skiros."

 

Bon vent à Tudo Bem et à son équipage !

 

 

 

Dimanche 14 juin. Tudo Bem est amarré à Linaria, le port des ferries, à l'Ouest de Skyros.

 

Philippe, Anik et Jean-Mi sont partis à 9h ce matin de Skopelos et sont arrivés à 16h. Tout d'abord au près, le vent a ensuite tourné en leur faveur. Il a fallu parfois prendre un ris et Tudo Bem a fait des pointes à 7 noeuds ! Ce fut une navigation agréable.


Etant arrivés relativement tôt, ils se sont rendus à Skyros (à l'Est de l'île) pour visiter la ville et le musée de Manos Faltaits.

 

 

"Skyros est la plus grande île des Sporades avec sa Chora (ville) imposante, perchée avec audace sur un rocher.

C’est aussi l’une des îles la plus proche de la mythologie grecque. Le célèbre Achille y a séjourné et afin de l’éloigner de la guerre de Troie, sa mère le cachait dans le château du Roi Likomidès, habillé de vêtements féminins. Mais, grâce à une ruse, Ulysse le découvrit et l’emmena avec lui."

(extrait de skyros-la-bastide.com)

 

 

 

 

Samedi 13 juin.  Ci-dessous le mel de Philippe envoyé à 15h 30 :


"De Skopelos où nous sommes venus nous mettre au calme, ce samedi 13 juin 2009…

 

En effet, depuis 5 h ce matin, Tudo Bem s’était mis à rouler dans le petit port de Allonisos à cause du ressac qui y rentrait.

Le roulis devenait tel qu’il a été préférable de petit déjeuner à l’intérieur pour ne pas voir les tasses se retrouver sur nos genoux après avoir glissé sur la table du cockpit.

Mais le ressac s’amplifiait, la houle pénétrait de plus en plus dans ce charmant petit port, et l’arrière de Tudo Bem se rapprochait dangereusement du quai dans les coups de rappel des aussières pour s’arrêter à moins de 10 cm de celui ci…

Il est 8 h 30 et préférable de ne pas rester ici. Une fois les amarres larguées ça va déjà mieux, le ressac au bord du quai ne se fait plus sentir et l’ancre est vite remontée.

 

Nous restons dans l’avant-port pour tout ranger, pare-battages, aussières, dehors ça moutonne allègrement, il y a plus de 20 nœuds de vent, pas loin de force 6, ce qui reste encore maniable, mais une fois sortis du port la mer s’avère assez chaotique, plus forte que n’est le vent, et le projet d’aller à Skiros, en plus au près (pas trop serré quand même), ne s’avère pas judicieux dans ces conditions, et de plus Anik n’aime pas du tout ce genre de conditions, surtout avec 35 milles à parcourir, soit 6 ou 7 heures....

 

Skopelos où nous sommes déjà passés n’est pas très loin, une dizaine de milles, un bout de génois est déroulé, et nous y voilà deux heures après être sortis de Allonisos. Il nous reste à espérer que la météo s’arrangera d’ici demain, Skiros est à 40 milles.

 

Deux ou trois jours sur Skiros, ensuite Lesbos en est à 70 milles, un petit 15 nœuds de Nord Ouest serait le bienvenu pour nous y emmener, tous les soirs je prie Eole, Zeus, Poséidon et Cie pour avoir des conditions clémentes.

 

L’île de Pelagos où nous étions jeudi soir n’est peuplée que de chèvres, d’un taureau et de quelques vaches, et serait également l’un des rares habitats méditerranéen de phoques moines. Nous en avons fait le tour, par le nord jeudi en arrivant, par le sud vendredi en repartant, et nous n’avons vu que des chèvres… et le yacht, un mini paquebot à l’ancienne, arborant le drapeau anglais de la famille royale, fond blanc, grande croix rouge coupant le drapeau en 4, et dans le coin supérieur gauche l’union jack. Il était mouillé dans la Monastery Bay où nous sommes passés rapidement, plus de place pour nous, les anglais occupaient tout le terrain.

Voilà, ma chère Mona, quelques nouvelles de Tudo Bem..."




 

Vendredi 12 juin. Tudo Bem est amarré dans le petit port d'Alonnisos. La journée a été ensoleillée et très chaude. Ce soir, le repas a été pris dans une taverne.

 

"...demain cap sur Skyros à environ 35 milles, et de là, mardi ou mercredi, suivant la météo, cap sur Lesbos, au minimum 70 milles.

Jean-Mi et Anik pourrait rester à bord jusqu'au mardi 23, ils avaient prévu de visiter Lesbos, nous le ferons ensemble...

 

A part ça, nouveauté sur Tudo Bem, le Navtex qui ne recevait pratiquement jamais rien (la météo s'inscrit sur un petit écran) fonctionne très bien, il a suffi pour cela que je remonte l'antenne de 15 cm, elle était au ras des panneaux solaires qui la perturbaient.

La chaîne du mouillage ne devrait plus pouvoir s'échapper du barbotin du guindeau, j'ai installé une planchette soigneusement adaptée pour empêcher toute tentative de fuite de la dite chaîne" (extrait du mel de Philippe envoyé à 17h 30) 

 

 

 

  Jeudi 11 juin. La nuit s'est passée au mouillage de Planitis, au Nord de Pelagos, "une île où il n'y a que des chèvres et pas de réseau téléphonique...

Ce matin en partant nous sommes passés par la Monestary bay, sans nous arrêter. A midi nous avons mouillé au Sud-Ouest de Pelagos à Ormos Paignou." (Phil)  

 

 

 

 

Mercredi 10 juin. Quelques nouvelles communiquées ce soir par téléphone.


Tudo Bem est amarré depuis ce matin 11h dans le port de Skopelos (à l'Est de l'île du même nom). Il y a beaucoup de voiliers.

 

Ce village en amphithéâtre est superbe et charmant. Philippe semblait très enthousiaste et séduit par la beauté des lieux.


Il a noté un grand contraste avec les Cyclades (visitées l'an dernier) où les paysages sont arides, le climat sec et de ce fait l'architecture des maisons adaptées à ces conditions climatiques : les toits sont plats.

 

A Skopelos les paysages sont très verts, les toits des maisons recouverts de tuiles et pentus.

 

"Très montagneuse, l'île se compose de deux massifs d'importance inégale. Les côtes de la pointe nord et les flancs nord-est sont très abrupts ; des falaises s'enfoncent dans les eaux profondes. Les plissements  des montagnes forment de nombreux ravins et gorges ;  ils se transforment en petits torrents pendant les saisons pluvieuses. Géographiquement, on peut la considérer comme une extension de la péninsule du Pélion. 

A l'opposé des îles des Cyclades dont on connaît l'aridité, Skopelos est caractérisée par son aspect verdoyant et la profusion de la végétation forestière et arboricole." (extrait de : skopelos.net)

Ce fut une journée très chaude et sans vent.


                                                                                          landscape-1.jpg                                                         landscape-2-copie-1.jpg




Mardi 09 juin.
Ce n'est pas facile de reprendre le fil cinq jours après !... Tudo Bem, lui, continue son bonhomme de chemin...


Extrait du mel de Philippe envoyé ce matin à 9 heures :


"Bon, le plein de gazole est fait, quand même 40 heures moteur depuis Egine pour 240 milles parcourus..., ce qui ferait à la louche 90% fait au moteur.


Cap sur l'île de Skopelos dans un moment, juste 5 ou 6 milles à faire, petit mouillage à midi (Ormos Panormou, côte Ouest) et certainement à Agnondas (au sud) pour la nuit.

 

J'ai eu Philippe au téléphone ce soir. Tudo Bem est amarré, comme annoncé dans le mel, dans le petit port d'Agnondas, le long d'un quai en compagnie de sept voiliers. On y trouve deux tavernes, un mini market et quelques maisons. Le coin est on peut plus calme !


La météo étant clémente, Philippe, Anik et Jean-Mi vont continuer demain le tour de l'île pour se rendre à Skopelos ville.


Il fait beau, il fait chaud, tout va bien !

 

 

Lundi 08 juin. "Nous sommes à Skiathos, première des (petites) Sporades du nord, du vent, pas de vent, dans le pif, ailleurs...

 

A midi, mouillage devant la très belle plage de Koukounaries, à l'Ouest de l'île, et maintenant une superbe place à quai dans le port de Skiathos, très touristique, avec pendille à l'avant, pas eu besoin de l'ancre, et deux amarres à l'arrière, passerelle installée...

 

Vu que samedi 13 juin la météo annonce du force 7 dans le coin, nous attendrons quelque part avant d'aller sur Skyros..."

(Extrait du mel de Philippe envoyé le 08/06)

 

 

Dimanche 07 juin. A midi, escale à Orei qui est situé sur la côte Nord Ouest d'Eubée, dans le canal d'Oreon, à peu près au milieu de cette côte d'Eubée.


Le soir mouillage dans une petite crique très abritée non loin d'Ayia Kiriaki (partie continentale de la Grèce) "où nous ne sommes pas arrivés à nous amarrer à cause du vent trop fort, du port trop petit, et des profondeurs trop grandes pour jeter l'ancre... Tout cela est à l'Est du golfe de Volos"

(extrait d'un mel de Philippe envoyé le 08/06)

 

 

 

Samedi 06 juin. "De Limni nous sommes allés mouillés devant les sources d'eaux chaudes de Loutra Adhipou pour le déjeuner de midi. Le soir nous nous sommes amarrés à Ay Georgios, dernier village avant la pointe Lithada à l'extrême Nord Ouest d'Eubée." (extrait d'un mel de Philippe)

 

 

Vendredi 05 juin. Limni (Ouest d'Eubée)

 

 

Jeudi 04 juin. Voici un extrait du mel que m'a envoyé Philippe ce soir :

 

 

"De Chalkis...

côté Nord.

Contre toute attente hier soir, c'est à 23 h 30 que nous avons passé le pont de Chalkis, ou plutôt qu'il s'est ouvert.

Mais avant, nous avons dîné, amarrés au Yachting Club de Chalkis, j'étais de jour, puis vers 22 h nous sommes allés jeter l'ancre à l'Ouest du chenal où d'autres bateaux attendaient aussi. En tout 5 voiliers, mais aussi un cargo, et je pense que c'est grâce à sa présence que l'ouverture ne s'est pas fait trop attendre, de mon côté je voyais plutôt du 1 h du matin, quand il n'y a plus de circulation automobile sur le pont... car ça circule.

Donc nous sommes en attente, et je n'ai même pas fini mon cigare que la VHF crépite, canal 12, pour nous inviter, bateau après bateau en nous appelant par notre nom, à nous préparer...

Et là c'est la course, tous derrière le cargo, au premier qui arrivera sur le quai pour prendre la meilleure place... mais il y en a pour tout le monde, et même si deux voiliers arrivent à nous doubler dans la faible distance qu'il y a, Tudo Bem aura son bout de quai, en faisant quand même attention à des gros bouts de ferraille qui dépassent du quai, mais tout va bien, à 23 h 50 tout est calé.

Les bistrots sont un peu sonores, extinction de la musique vers 1 h.

Tudo Bem étant bien amarré, nous profitons de la journée pour aller à Eretria en bus visiter le musée et la maison des mosaïques, retour à Chalkis vers 16 h où j'attaque la révision du moteur, vidange de l'huile, changement des filtres (huile et gazole) et vérif du préfiltre gazole, et petite douche du mécanicien pour finir.

Demain cap sur Limni, la météo est cool..."

 

Et ce week-end, c'est relâche pour Mona qui va à Paris pour aider sa fille à déménager ! Je poursuivrai le récit dimanche soir ou lundi, à moins que Philippe ne passe par là ?...

 

 

 

Mercredi 03 juin. Longue journée pour Tudo Bem et son équipage ! et à l'heure où j'écris (22h 30), elle n'est pas encore terminée !


Elle a pourtant démarré tranquillement avec une pause de deux heures pour le déjeuner, vers Eretria.

 

En repartant, il a fallu slalomer entre les ferries qui assurent la liaison entre Oropos (partie continentale de la Grèce) et Eretria (Île d'Eubée).

 

Dans l'après-midi Philippe, Anik et Jean-Mi ont eu chaud : ils ont vu passer derrière eux un très gros orage !!... Ils l'ont échappé belle ! Ils ont juste récupéré un coup de vent d'Ouest, donc de face, force 6.


En fin d'après-midi, ils se sont amarrés au Yachting Club (en cours de finition) de Chalcis, pensant y passer la nuit, et franchir l'Euripe demain. Mais ils ont appris que le pont ne serait peut-être pas ouvert le lendemain, ils se sont donc remis en route.


Ce soir, cinq bateaux sont en attente. Le passage se fera entre 22h et 4h du matin. Les gardes surveillent les courants, choisissent le moment opportun pour ouvrir le pont (dont les deux moitiés coulissent sous terre). Ils préviennent alors par un appel sur la VHF, canal 12.


A 21h 30, quand Philippe a appelé, il faisait nuit mais la zone était fortement éclairée par des projecteurs, Tudo Bem avançait péniblement dans le chenal, à 1 noeud, freiné par le courant. Ils espèrent pouvoir s'amarrer, pour la fin de la nuit, au quai qui se trouve après le pont.

 


Pour information, ces deux extraits du dictionnaire, à propos d'Euripe :


- "Euripe : chenal étroit entre l'île d'Eubée et la Boétie, aux courants violents"


- Terme d'antiquité. "Nom qu'on donnait à Rome à un canal d'environ trois mètres de largeur qui, dans le grand cirque, séparait de l'arène les gradins, et avait pour objet d'empêcher les bêtes féroces de se jeter sur les spectateurs."

 

 


 

Mardi 02 juin. La remontée entre l'île d'Eubée et le continent grec se passe bien.


Philippe, Anik et Jean-Mi sont partis ce matin, au moteur, à 9h 40 de Karistos (au Sud d'Eubée) où ils ont passé la nuit dernière.

 

A 12h 30, pour déjeuner, ils ont choisi un mouillage aux abords de l'île de Kavaliani.

 

En début d'après-midi, comme l'avait annoncé la météo grecque, le vent s'est bien levé ! de Sud force 6, avec des rafales à 35 noeuds ! Tudo Bem est arrivé à Panaghia à 14h, au portant, avec le génois.

Il est amarré le long d'un quai en compagnie d'un Catamaran et d'un Amel.

 

Panaghia est paraît-il un très mignon petit port de pêche, situé dans la baie d'Almyropotamos.

 

Anik, n'a pas l'ombre d'un mal de mer. On dirait que les ti' punchs, agrémentés d'extrait de jus de citron vert apporté spécialement de France, sont excellents à tout point de vue !!


Demain cap sur Chalkida et le fameux canal d'Euripe.


 

 

 

Dimanche 31 mai. Tudo Bem a jeté l'ancre à 18h au Cap Sounion pour y passer la nuit. Les vestiges du temple de Poséidon trônent toujours sur la falaise !  


A midi, petit mouillage, à 10 milles du Pirée, dans la baie de Vouliagmeni.


Ce fut une journée tranquille, avec un petit vent, ce qui a permis à Anik et Jean-Mi de s'amariner en douceur.

Demain, cap au Nord, en direction de l'île d'Eubée.

 

 

 

Samedi 30 mai.  Philippe m'a envoyé un mel pour m'informer du départ de Bernard ce matin, et pour me demander de le signaler dans le blog.


La bonne entente entre Bernard et Philou de 2008 n'a pas résisté au deuxième passage du détroit de Corinthe. Ce genre de situation (qui arrive quelquefois sur un bateau) est toujours regrettable pour les uns et pour les autres.

 

 

 

 

Jeudi 28 mai.Tudo Bem est amarré à Marina Zéa au Pirée depuis 14h 30.


Les 15 milles pour venir d'Aigine ont été parcourus entièrement au moteur, faute de vent.


Cet après-midi, pendant que Philippe s'affairait pour faire réparer le moteur hors-bord de l'annexe, Bernard a fait l'avitaillement en liquides (eau, bière, soda, gin, rhum, whisky...) il a fait deux voyages avec un caddie et encore il a oublié le lait !

 

Nos marins ne manqueront pas de boissons, en revanche, ils devront ramer s'ils veulent aller faire un tour à terre !


En effet, Philippe n'a pas trouvé de mécanicien pour faire la réparation : "tout cassé dedans", lui a-t-on dit ! On lui a proposé d'acheter un moteur neuf à 900 Euros !!

Donc Mc Giver va, une fois de plus, mettre les mains dans le cambouis pour essayer de remettre le moteur en état de marche.

 

A part ça, tout va bien !


Anik et Jean-Mi sont sur le départ. Demain soir, ils seront à bord de Tudo Bem.

 

Nous leur souhaitons bon vent et beau temps pour ces trois semaines en mer Egée !

 


 



mardi 26 mai 2009, petit port de Agistri, sur la (petite) île du même nom, à 5 milles à l’Est de Egine. Vent de Sud Est 15 Nds, petit clapot dans le port, amarré le long d’un ponton flottant.

 

De Trisomia, nous avons rejoint Galaxidhi  dimanche dernier avec une halte mouillage à Kalithéa où une petite chapelle est plantée sur un îlot à 200 mètres du rivage, faute de vent tout le trajet s’est fait au moteur, environ 25 milles.

 

A Galaxidhi, petite ville charmante, l’amarrage se fait cul à quai après avoir jeté l’ancre à l’avant, bien m’en a pris de vérifier que celle-ci tenait bien, car comme ce n’était pas le cas, nous avons recommencé la manœuvre en jetant la pioche (l’ancre) plus loin, les voisins étant bien plus sympas qu’à Trisomia pour prendre nos amarres… Il y a 6 voiliers côte à côte.

 


L’idée, pour lundi, était de se lever tôt pour un départ vers 6 h et enquiller le canal de Corinthe dans la foulée car la ville, visitée l’année dernière, n’est pas d’un attrait particulier. Environ 60 milles devant nous avec le passage du canal et une éventuelle attente ainsi que les formalités à faire (péage de 140 €) à la sortie.

 

Mais le vent, absent toute la journée, se manifeste en pleine nuit, vers 0 h 30, et va souffler fort (des pointes certainement à 40 Nds) pendant une heure, par le travers avant bâbord des voiliers amarrés. Ce vent fait pivoter les bateaux, tire sur les ancres, et le quai derrière se rapproche dangereusement.

Tudo Bem est le premier de ligne et reçoit donc plus de vent que ses voisins qui arrivent vite à la rescousse pour nous aider à tirer deux amarres de l’avant du bateau vers le quai, le plus loin possible, avec un angle le plus grand possible, afin de limiter le pivotement, puis chaque bateau amarre son étrave à celle du voisin. On peut dire que Tudo Bem tient les autres...

 

Cette agitation nocturne passée, j’ai dédaigné l’appel du réveil quand il a sonné à 5 h 30, tant pis, nous passerons une nuit à Corinthe.

 

Corinthe où nous arriverons lundi à 16 h, avec encore beaucoup de moteur, et nous voilà amarrés à couple d’un gros cata, des Flamands, et dans la conversation (in english thank you Béber), nos voisins nous apprennent que le canal est fermé le mardi… J’avais oublié de consulter le chapitre sur le sujet !

 

Pas de temps à perdre, appel des autorités canalesques par VHF pour savoir si on pourra passer, et GO ! allons nous mettre en attente devant l’entrée, il est 16 h 15. Le canal ouvrira ses portes à 16 h 50, ou plutôt il descend son pont à chaîne, pour laisser passer un petit pétrolier, un autre petit cargo, un voilier de 15 mètres et Tudo Bem qui ferme la marche.

 

A 17 h 30 nous sommes amarrés de l’autre côté pour les formalités qui seront faites en 15 minutes, ne traînons pas, Korfos est encore à une quinzaine de milles, il faut y arriver avant la nuit.


La première heure se fait à la voile, au près, nous rattrapons même le 15 mètres qui était devant nous dans le canal et qui a pris la même direction, mais avec l’option moteur…

Puis le vent choit, moteur pour nous aussi, et c’est à 20 h 45 que Tudo Bem sera amarré à la terrasse d’une taverne, à côté du 15 mètres, et la nuit peut arriver.

 

Echange de bon procédé, l’amarrage est gratos si on dîne à la taverne, mais c’est un peu l’arnaque, 50 € le kilo de red mullet, rouget en français, qui doivent certainement sortir des nombreuses fermes piscicoles que l’on voit un peu partout… Et quand on demande au patron 500 grammes de poisson, il en amène 800 en disant que 500 ce n’est pas assez… Bref, merci Bébér, c’est lui qui invite, mais quand même !


Heureusement Korfos est très sympa, c’est sur la côte du Péloponnèse, à la hauteur de Egine.

 

Ah ! au fait, en parlant du Péloponnèse, j’ai oublié de vous parler de la neige que nous avons vue sur ses sommets, neige également sur le Mont Parnasse, au dessus de Delphes, et neige encore sur l’Etna.


Le plus beau c’est l’Etna enneigé !

 


Demain mercredi 27 mai Egine, jeudi Le Pirée, vendredi et samedi courses avitaillement mécanique, tourisme s’il reste du temps, Jean Mi et Anik arrivent samedi soir, dimanche début d’un nouveau périple…

 

A bientôt, Phil

 



samedi 23 mai 2009

En direct de Trisomia où, grâce à la connexion wifi du restaurant le Poséidon, nous retrouvons les joies du ouaibe avec un clavier familier et non pas au fond d’un cyber bruyant équipé AZERTY… de plus en grec !

Merci ma Chère Mona pour tes mises à jour fidèles, tu as bien fait d’aller te mettre au vert…


C’est à Ithaque que Marie-Jo (sœur de Bernard) a fait la connaissance de Tudo Bem, elle sera à bord, de Lesbos à Istanbul pour trois semaines. En vacances avec une amie, Sylvie, dans cette île très calme, le royaume d'Ulysse n’a plus de secret pour elle. Nous sommes allés faire un petit tour en voilier tous les quatre mercredi dernier, déjeuner et baignade dans un petit mouillage où nous étions les seuls, eau à 22°.


Jeudi cap sur Patras, 55 milles à parcourir, départ au moteur à 8 h 30, puis dans le golfe du même nom, à 14 h 30 et à une quinzaine de milles du but, le vent s’est bien levé, jusqu’à plus de 20 nœuds, dans le pif, nous obligeant à prendre jusqu’à deux ris dans la GV et finir au près…

Après un premier bord tiré vers la côte nord du golfe, pour nous écarter de la route des ferrys qui vont sur Patras, ou en sortent, le bord suivant nous a été plus favorable car le vent adonnait au fur et à mesure de notre avancée, jusqu’à nous amener presque à l’entré du port, arrivée dans la Marina à 18 h 15.


Bernard fera du tourisme à Patras vendredi pendant que je chercherai un mécano pour le moteur hors bord (de l’annexe) qui est bloqué, un cyber pour prendre des nouvelles (dont celles de la météo) et quelques fruits et légumes.

Le moteur attendra d’être à Athènes pour une auscultation plus complète, le mécano craignait ne pas avoir les pièces nécessaires pour réparer.

Un petit plein de gazole pour compléter, quand même 90 litres, et nous voilà prêts pour de nouvelles aventures…


La suivante n’est pas très longue, la petite île de Trisomia est à 25 milles, pas de vent au départ.

Mais après le passage sous le pont suspendu (style Millau) de  Rion, le vent s’installe gentiment, heureusement d’ouest, pour grimper jusqu’à plus de 25 nœuds.

Pas le temps de réduire la voilure, la mer reste plate, arrivée triomphale par la passe nord de l’île, les voiles en ciseaux, et l’accostage ne sera pas trop difficile car la marina est sous le vent et la manœuvre se fera face à lui, en douceur, le long du quai. Je reste encore surpris que personne ne soit sorti de son bateau pour nous aider à prendre les amarres, les bonnes manières se perdent, pourtant deux voiliers sont très proches de nous, les gens étaient à bord, des suisses et des allemands. Le suisse a dû passer l’hiver ici, une antenne satellite est fixée sur le quai juste devant son bateau.

Nous avons mis 4 heures de quai à quai pour parcourir ces 25 milles, avec des pointes à plus de 7 nds…


Comme beaucoup de marinas construites en Grèce après son entrée dans l’Europe, celle-ci n’est pas terminée…

Il est 18 h passées et le vent est encore bien là, un bon force 5 (une vingtaine de nœuds) avec de temps en temps quelques pointes plus fortes. Ce n’est pas vraiment ce que disait la météo hier en annonçant  à peine 10 nds, mais sans se tromper sur la direction, c’est déjà une bonne chose.

Petite taverna ce soir, poissons grillés, dans ce minuscule et charmant village de Trisomia.


Demain cap sur Galaxidhi, autre petit village bien sympa sur la côte nord du Golfe de Corinthe, ensuite la ville du même nom, le canal mardi ou mercredi, et puis …


La bise à toutes !




Mardi 19 mai. Ce matin à 7h, coup de fil de Philippe du Nord d'Ithaque, à 2 heures de Vathi, la capitale de l'île, terminus de cette longue étape !

La traversée s'est très bien passée, en grande partie à la voile (grand'voile et génois), sauf la nuit de dimanche à lundi où Tudo Bem a avancé pendant 12h au moteur. Hier, comme prévu, le vent a tourné N-NW, il a parfois fallu prendre un ris.

La vigilance des hommes de quart a été efficace ! En effet, Tudo Bem a coupé la route des cargos qui transitent vers Bari, grand port, chef-lieu des Pouilles, au Sud de l'Italie.
A deux, les quarts sont nombreux !

Un grand bravo au cap'tain Phil et à son équipier Bernard, pour cette belle performance !!

A n'en pas douter, ils vont tous deux savourer un repos bien mérité et profiter pendant quelques jours des douceurs d'Ithaque !



Dimanche 17 mai.  C'est l'anniversaire du Capitaine ! Il le fêtera en mer !
En effet, Philippe et Bernard ont largué les amarres ce matin à 9h, pour la grande traversée Catane-Ithaque (environ 285 milles, soient 48h, ou plus, de navigation) !

Théoriquement ils arriveront à Ithaque, mardi matin ou après-midi. Aujourd'hui, le vent est annoncé de Nord-Est, de 15-20 noeuds, donc pas très favorable puisque le cap de Tudo Bem est précisément le Nord-Est ! Mais il devrait tourner cette nuit au Nord-Nord Ouest.

Donc bon vent !!


Jeudi 14 mai. Tudo Bem est amarré au Club Nautico de Catania. Le ciel est gris mais il fait chaud.

Départ de Syracuse à 9h, arrivée à Catane à 14h.
La navigation s'est bien passée, presqu'entièrement sous spi ! sauf la première heure pendant laquelle il a fallu avancer au moteur.

L'équipage a profité de l'après-midi pour visiter la deuxième ville de Sicile et ses nombreuses églises baroques.

Demain, il faudra faire l'avitaillement en vue de la traversée Catane-Céphalonie.
On trouve tout près de la marina des marchands ambulants avec de petits étals gorgés de fruits et de légumes pas chers du tout ; et un peu plus loin le marché de poissons, très pittoresque, est très bien approvisionné également.
Ce soir, pour la dernière soirée d'Hervé en compagnie de Philippe et de Bernard, le repas sera pris au restaurant.


 


Mardi 12 mai. Philippe, Bernard et Hervé sont partis ce matin d'Isola Passero à 9h au moteur et sont arrivés à Syracuse vers 14h, poussés par le vent.

Mais cette année, le quai public (en bordure de l'île d'Ortygie) n'est plus public : de gros blocs de béton le rendent inaccessible. C'est bien dommage, c'était un endroit très agréable ! Tudo Bem a dû aller s'amarrer à la marina toute proche, pour y passer deux nuits.

Deux jours pour profiter du charme de la vieille ville, sur l'île d'Ortygie, flâner dans ses ruelles, visiter le Duomo et le château de Maniace et bien sûr faire une halte à la légendaire fontaine d'Aréthuse. A ne pas manquer également la visite du site archéologique grec (au Nord de la ville) avec son théâtre, ses latomies et la tombe d'Archimède.

Jeudi, cap sur Catane où s'achèvera, pour Hervé, la croisière sur Tudo Bem. Son avion décolle vendredi après-midi.

Si le temps s'y prête, Philippe et Bernard reprendront la mer samedi,  pour la grande traversée Catane-Céphalonie : 270 milles, 48 heures de navigation !
 

Lundi 11 mai.
Comme prévu, Tudo Bem est mouillé à Isola Passero à la pointe Sud-Est de la Sicile, arrivé vers 16h, si l'on s'en tient au texto envoyé par Philippe.
Première baignade pour Bernard et Hervé dans une eau à 19° !

Demain, ils amorceront tranquillement la remontée vers Catane (à environ 60 milles) où Hervé débarquera en fin de semaine.


Dimanche 10 mai. Le séjour maltais s'achève pour Tudo Bem et son équipage. Il a été ensoleillé et riche en visites. Demain cap sur la Sicile.

Philippe a envoyé un mel qu'il a écrit tout spécialement pour vous :

"Dimanche 10 mai 2009, 18 h 30

Salutations à tous et toutes du cap'tain Phil, et Bernard et Hervé, depuis la capitainerie de Grand Harbour à Victoriosa et sa connexion Wifi.

Il fait beau, il fait chaud, Malte est presque envahie de touristes de tous genres, français, canadiens, italiens, anglais, mais il reste encore de la place dans les bus pour aller d'un coin à un autre... Toujours aussi intéressant.

Hervé a bien aimé Malte et pense y revenir pour un séjour linguistique en immersion (féminine) totale, et Bernard en rit mais n'en pense pas moins...

Départ demain matin (lundi 11) pour la Sicile, 60 milles qui seront certainement faits au moteur si le vent n'est pas plus fort que ce qu'il est annoncé, mouillage prévu pour la nuit suivante derrière le petit îlot du Cap Passero, en face de la ville de Porto Palo, extrémité Sud-Est de la Sicile.

A bientôt pour d'autres news...

Phil Hervé Bernard"

 
Vendredi 08 mai. Tudo Bem est amarré dans une marina non loin de La Valette, la capitale de Malte.

Une fois n'est pas coutume, voici l'extrait du mel envoyé par le cap'tain Phil :

"...Après une nuit très tranquille à Blue Lagoon, nous sommes à Grand Harbour Marina depuis 13h. Après une première visite de Victoriosa (en face de La Valette, de l'autre côté de Msida marina) nous avons pris un petit forfait internet à la capitainerie... 5 € pour 24 h de connexion sur plusieurs jours... pour surfer depuis le bateau.
Nous sommes venus de Blue Lagoon au moteur faute de vent.

Victoriosa est bien plus intéressant que Msida, demain virée à la Valette, dimanche dans la "campagne" maltaise (Rabat, Mdina),et lundi matin départ pour la Sicile, la météo annonce un peu d'est sud-est, ce qui nous ira bien.

Marina très bien tenue, très récente, douches somptueuses, tout cela pour (quand-même) 50 € par jour..."


Jeudi 07 mai.  Mouillage dans les eaux turquoises et limpides de Blue Lagoon, aux abords de la petite île de Comino (entre Gozo et Malte).

L'été, ce coin de paradis devient un coin d'enfer tant y pullulent les bateaux en tous genres, pour la plupart motorisés et très sonorisés !


Mardi 05 mai. Philippe, Bernard et Hervé ont voulu profiter de la vigueur d'un vent de Nord-Ouest, avant l'accalmie annoncée pour mercredi, et ont donc avancé leur traversée pour Malte. Bien leur en a pris, ils sont partis avec le gennaker et, dès 10h du matin jusqu'à l'arrivée, ils ont navigué sous spi !

Tudo Bem a quitté Lampedusa à 5h 30 (Philippe m'a passé un petit coup de fil à 6h 45 pour m'en informer) et s'est amarré à Mgarr à 19h 30, soient 14h pour parcourir 90 milles.

Mgarr est un charmant petit port situé au Sud de Gozo (une des îles de l'archipel de Malte), seul embarcadère pour les ferries qui assurent la liaison entre les îles, ce qui crée une certaine animation.
Au programme : la visite de Victoria (ou Rabat) construite sur une colline au centre de l'île, majestueuse avec sa cathédrale, ses imposantes bâtisses de pierre blanche et sa citadelle du haut de laquelle on a une superbe vue panoramique sur toute l'île ; et pour s'y rendre, des cars maltais très pittoresques !

Bon ! il est l'heure de dîner : Philippe qui est l'homme de jour, a préparé pour ses équipiers et amis des filets de dinde à la crème fraîche et aux champignons, accompagnés de petits pois... frais ! Je ne doute pas que l'apéritif aura été particulièrement apprécié après cette longue et belle journée.
Seuls petits bémols : le temps était plutôt nuageux, parfois un peu frais et aucun thon n'a voulu mordre aux hameçons !


Dimanche 03 mai. Tudo Bem est amarré au port de Lampedusa, le long du quai, en compagnie de deux voiliers australiens. Ce n'est pas encore la foule !

Lampedusa, tristement célèbre pour ses flots d'immigrés clandestins (venus d'Afrique) qui s'y déversent régulièrement, est une petite île italienne de 20 km2 située à 200 km au Sud d'Agrigente, entre la Tunisie et Malte.

Partis de Mahdia à 6h 45, nos marins sont arrivés à 18h 45 (heure locale), ce qui fait 11h pour parcourir 75 milles soient 7 noeuds de moyenne, ce qui est fort honorable !
Donc du vent... un ris dans la grand' voile, un tour dans le génois, la mer était un peu agitée comme souvent dans le coin.
Ce soir, ils en sont en Italie, pizzeria oblige...
L'équipage compte rester quelques jours à Lampedusa pour visiter l'île.



Samedi 02 mai. Ca y est ! Tudo Bem a largué les amarres, parti pour son périple de cinq mois !
C'est à 10 h qu'il a quitté la marina de Monastir (après des formalités douanières un peu longues..), cap sur Mahdia à environ 25 milles au Sud, pour permettre à Philippe, Bernard et Hervé de s'amariner en douceur avant la traversée pour Lampedusa (à 75 milles). La sortie ne s'est pas faite sans émotion : Tudo Bem a évité de justesse un filet de pêche et ses flotteurs ! Bernard en a perdu son chapeau !
Ils sont arrivés à Mahdia à 17 h poussés par un vent du Nord force 3, tout à la voile.
Cela s'est bien passé.
Mahdia est un petit port de pêche typique avec son vieux fort qui domine la mer et surtout son cimetière marin "constellé de tombes blanches disposées sans ordre jusqu'au rivage".


Vendredi 17 avril
Bonjour de Monastir où Tudo Bem se prépare gentiment pour le départ.
Nous sommes allés visiter les îles de Kerkennah hier et avant-hier, mais ave

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 13:34

mis à jour à Galaxidi mardi 11 mai,

Un projet est sans cesse en évolution...
une fois fini il deviendra le Plan de Navigation.

Mona viendra en Turquie pendant les vacances scolaires du 10 au 24 avril et nous irons faire un tour (en voiture ou bus) vers la Cappadoce puis la Côte Lycienne, avant que Tudo Bem ne largue les amarres la semaine suivante, on va dire au plus tard pour la Ste Zita, le mardi 27, l'équipage sera présent dès le samedi 24 (St Fidèle).
Les dates sont données de Samedi à Samedi, journée d'embarquement/débarquement.

Une option n'est qu'une option et ne doit pas t'empêcher de me contacter, il y a parfois plus d'indécis (vive le virtuel...) que de "candidats" sérieux !
Les
prénoms
soulignés sont confirmés, voir :
Philosophie de navigation

A/ - du 24 avril au 8 mai, de Finike à Athènes via les Cyclades, 400 milles
Hervé est là pour 4 semaines. Marie  pour ce départ de Turquie

C'est fini...

B/ - du 8 au 22 mai, de Athènes à Corfou via Corinthe, Navpaktos, Ithaque etc... 270 milles.
Hervé... Christine.

En cours...

C/ - du 22 mai au 5 juin, 2 semaines de Corfou à Dubrovnik via l'Albanie (?) et les bouches de Kotor
Robert pour ces deux semaines

une cabine est encore libre... pour un couple ou un(e) célibataire



D/ - du 5 au 26 juin, 3 semaines, de Dubrovnik à Zadar
Jean Mi et Anik...
 André et Nadine  C'est complet

E/ - du 26 juin au 10 juillet, 2 semaines, de Zadar à Venise via la Slovénie, minimum 200 milles
Claude et Marie sont inscrits.
Il reste une cabine... pour un(e) célibataire

F/ - du 10 au 24 juillet, de Venise à Zadar (Croatie)

Mona (à bord jusqu'au 28 août) arrive le vendredi 9 juillet à Venise avec
Valérie,
une amie.
Muriel est inscrite.   C'est complet

G/ - du 24 juillet au 7 août (2 semaines) de Zadar à Split en Croatie
Mona
Florent et Magali sont inscrits C'est complet

H/ - du 7 au 21 août :  (2 semaines) de Split  à Corfou.
Mona
Fred, Véronique, Alexia et Nicolas , c'est exceptionnel !... (Nicolas a 10 ans !)   COMPLET

  - du 21 au 28 août : semaine "Mona Philou"  du côté  de Corfou

Tous les deux en amoureux...
...
Bien souvent, fin août correspond à la fin des vacances scolaires...

J/ - du 28 août au 2 octobre, 5 semaines en mer Ionienne, golfe de Patras ? ...
... J'attends les candidats(es) pour déterminer les plans de navigation


K/ - du ... au 2 octobre de ?


et pour finir ? : un hivernage vers Lefkada ou Prévéza ou Missolonghi ?

L/ -... ou cap sur Les Canaries pour envisager un tour au Brésil ?
...
   est inscrit pour

A + pour la suite...

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 16:01
juste pour voir comment faire...




La croisière s'amuse


Zea Marina au Pirée


Le quai public île de Kéa


A Monemvasia, la grimpette mérite un repos...


La Valette, Malte

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 17:33
  26 octobre 2008
Ces "impressions" sont de Mona qui a assuré la rédaction en mai juin et septembre,.
annotation du Cap'tain Phil en fin de page...
Au moment de mettre un point final au récit du périple 2008 de Tudo Bem, de son capitaine et de ses différents équipages, je veux donner ici quelques impressions de voyage...

Ce fut une croisière fabuleuse !

- riche
en visites de sites tous remarquables : l'Acropole, Epidaure, Mycènes, Monemvassia, l'ancienne Messine, Olympie, Delphes, Ossios Loukas...

- étonnante
. J'ai découvert que je pouvais partager  un espace exigu et mes jours  avec des personnes jusqu'alors inconnues.

- chaleureuse. J'ai apprécié la "pétillance" de mon amie Cathy, la sympathie de la famille "Fauvettes" et leur capacité à rendre la cohabitation à six "légère" et agréable. Je tiens à dire en passant à Claire et Francis qu'ils ont deux enfants formidables, même si Yael est un incorrigible "trieur" !
J'ai également apprécié  l'incitation pédagogique  de René à me faire pratiquer une activité  sportive  peu  naturelle pour moi !  et sa constante  satisfaction et bonne humeur.

- intéressante par les rencontres faites de port en port... Je garderai longtemps le souvenir de ce moment magique  où nous partageâmes avec Joëlle et Philippe sur leur bateau Samba,  champagne et foie gras  par 35° de chaleur à Mandraki au pied de la forteresse de Corfou ! Je les salue amicalement s'ils lisent ces lignes...

- enchanteresse par la multitude de paysages somptueux découverts au fil de la navigation, des paysages colorés du bleu incomparable du ciel hellénique et toujours éclairés d'un soleil sans partage.

- désopilante lorsque dans le port de Frikes (Ithaque) René et moi avons dû larguer précipitamment les amarres, remonter l'ancre et partir sous peine de voir Tudo Bem se fracasser contre le ponton (la houle et le vent s'étant soudain levés). Philippe était à terre et n'a pas eu le temps de remonter à bord !  Un bateau qui s'en va sans son capitaine ce n'est pas banal ! Philippe a pu revenir à bord emmené en annexe par une âme charitable et reprendre la barre. Ouf !! sur le moment René et moi n'étions pas fiers. Après, nous en avons beaucoup ri !

Il y a tant à dire...

Pour tout cela je rends hommage à Tudo Bem et à son capitaine.
J'exprime également mon admiration pour la force de caractère d'un homme déterminé et rigoureux dans la conception, la réalisation et la conduite de ses projets... mon admiration pour Philippe qui, au coeur de l'hiver, élabore son plan de navigation sans avoir l'assurance d'avoir toujours des équipiers, conscient qu'il devra faire parfois la route seul.
Chacun aura remarqué son souci de trouver la meilleure escale, le plus beau mouillage.
Enfin je pense que tous les équipiers auront apprécié sa disponibilité et sa pédagogie pour transmettre ses connaissances nautiques.

Plusieurs milliers de milles en cinq mois sans aucune avarie ... Je dis : Bravo Capitaine !!

Les photos viendront plus tard, c'est promis.

Je salue cordialement tous les équipiers qui ont participé à cette croisière 2008...

MONA


Et bien, ma chère Mona... que d'éloges ! M'en voilà tout boulversifié.

J'espère que tous les équipiers qui ont mis pieds et sacs à bord sont repartis avec des impressions aussi bonnes, et surtout qu'ils et elles ont su "apprécier" mon (gentil ?) caractère de chef de bord.

En tout cas je tiens à les remercier ici de leur présence car, sans eux, Tudo Bem n'aurait certainement pas fait ce beau et grand périple.

Un clin d'oeil en passant à René, je me renseigne déjà sur un hivernage en Turquie pour l'année prochaine, je pense et j'espère que cela vous intéresse, n'est-ce pas Jean Mi et Anik, Bernard, Cécile, les Fréd, les Fauvettes, et tous les autres...

Bien à vous et encore merci d'être venus.

Phil
Partager cet article
Repost0
5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 00:35
mis à jour le 30 septembre 2008
Le suivi de Tudo Bem en fonction des nouvelles reçues par Mona qui en assure la rédaction...
Puis du 13 juillet au 30 août ce sera au gré des points internet rencontrés.
Et bien sûr le début est en bas, il faut donc lire de bas en haut...

Mardi 30 septembre.
Tudo Bem, Philippe et Bernard sont arrivés à Monastir en début d'après-midi. La boucle est bouclée !
Petite anecdote, la grand voile s'est déchirée au niveau de la tétière (tout en haut) à quelques milles de Monastir, il était temps de rentrer...

Lundi 29 septembre, bonjour à tous de El Kantaoui où le soleil est revenu, mais peut-être pas pour longtemps, c'est l'automne pour tous mais ici les températures restent clémentes.J'aurais bien aimé faire un crochet par le mouillage de Kuriat, à 10 milles à l'Est de Monastir avant d'y arriver, la météo n'est pas très engageante, pluie et vent du mauvais côté...Les connexions internet étant aléatoires dans la région, je coupe ici ! Bien à vous, signé "cap'tain Phil".


Samedi 27 septembre.
Tudo Bem est à Beni Khiar. Il pleut.

Jeudi 25 septembre.
Tudo Bem est en mer tunisienne ! Départ de Pantelleria vers 9h, arrivée à Kelibia vers 16h pour 40 milles à parcourir.
Les prochaines escales seront Hammamet, El Kantaoui (?) et...
le terminus Monastir !


Mercredi 24 septembre. Journée à rebondissement ! Ce matin coup de fil de Philippe vers 10h : le départ pour Kelibia est imminent...

13h : Philippe envoie un texto  "Faux départ, retour à Pantelleria cause pilote en panne, vent et houle dans le pif..."

J'ai appelé ce soir pour avoir des nouvelles. Philippe a réparé le pilote et... la pompe à eau... Une grande partie de la journée a été consacrée au bricolage et à l'entretien de Tudo Bem.

Le deuxième départ est prévu pour demain. Si le vent est de face comme c'était le cas aujourd'hui le cap sera mis non pas sur Kelibia mais sur Hammamet.




Lundi 22 septembre.
Partis de Mazara del Vallo à 5h30 Philippe et Bernard sont arrivés à Pantelleria (île italienne située à 85km de la Sicile et à 70km de la Tunisie, rattachée à la province de Trapani) vers 16h. Pas beaucoup de vent, beaucoup de moteur !

Tudo Bem est amarré au vieux port. Ils comptent rester quelques jours pour visiter l'île en voiture et faire peut-être un mouillage au sud si le temps est calme.

La chaleur est revenue, la température de l'eau est remontée à 24°.
Après cette escale de quelques jours à Pantelleria, ils mettront le cap sur Kelibia (Tunisie). Tudo Bem ne sera plus très loin de Monastir, de la marina où il passera l'hiver ! 


Dimanche 21 septembre.
Philippe et Bernard sont à Mazara del Vallo. Ils envisagent une traversée vers Pantelleria demain lundi ou mardi.


Samedi 20 septembre.
Agnès a débarqué ce matin, un avion l'attend à Palerme.
Tudo Bem, Philippe et Bernard sont ce soir à Sciacca. La température a chuté, l'eau à 26° la semaine dernière n'est plus qu'à 18°. Le matin il fait 20° dans le bateau.


Vendredi 19 septembre.
Orage à San Leone


Mercredi 17septembre.  La traversée Malte-Sicile s'est bien passée, essentiellement à la voile !
Voici le mel envoyé par Philippe à 18h30 :

"Arrivé à bon port ... de Licata !

Début de nuit (départ à 1h de la marina) un peu costaud, 25 Nds de vent qui s'est calmé au petit matin pour tomber de 9 h à midi puis revenir ensuite.
 
Demain cap sur San Leone, la marina avant Porto Empedocle, vendredi Agnès et Bernard iront  visiter la vallée des temples à Agrigente, je resterai au bateau...
 
bonne soirée, la nôtre sera courte !"

Le texto qui précède ce mel apporte d'autres précisions : Tudo Bem a parcouru les 85 milles  qui séparent La Valette (Malte) de Licata (Sicile) en 16 h dont 3 au moteur.


Mardi 16 septembre, Tudo Bem est toujours à Msida Marina, au pied de La Valette, un petit coup de vent nous empêche de remonter sur la Sicile, vers Licata, mais un départ pourrait se faire cette nuit, vers 4 h, car une accalmie, à confirmer, se profile à l'horizon...
Merci ma chère Mona pour tes mises à jour du blog, merci aussi de passer par là pour mettre les accents.

Eh bien voilà ! Je suis passée par là pour mettre les accents... Bon vent à Tudo Bem et à son équipage pour cette traversée du canal de Sicile...

Dimanche 14 septembre.
 Cédric a repris l'avion ce matin, enchanté de ses deux semaines passées à bord.
Un coup de vent circule sur la région,  Philippe, Agnès et Bernard attendent une accalmie et espèrent remonter sur la Sicile (vers Agrigente) mardi.
Tout va bien,  il fait toujours très chaud  !

Samedi 13 septembre.
La journée est consacrée à la visite de La Valette, ville très dépaysante.

Vendredi 12 septembre.
Tudo Bem est amarré à Msida une des marinas de La Valette.

Jeudi 11 septembre.
Halte au port de Mgarr (Gozo).

Mercredi 10 septembre. Traversée Sicile-Malte. Arrivée et mouillage à Blue Lagoon (île de Comino), véritable coin de paradis aux eaux turquoises et cristallines !

Florent a réintégré ses pénates ! Voici le mel qu'il a envoyé à son retour :

 

"Ola les matelots,

 

Désolé pour les news un peu tardives mais je commence juste à me remettre dans le bain parisien où il fait 40° et sans moustiques. Je me baigne tous les jours dans la Seine où l'eau est excellente.

J'espère que tout le monde va bien à bord et que Cécé ne fait pas trop de caprices.

 

Petite parenthèse pour Mona à qui nous devons un grand merci pour son excellente ratatouille dont Phil a bien mesuré ses atouts : non seulement c'est bon mais en plus cela lui permet d'avoir une journée de cuisine tranquille pendant que nous autres nous démenons à créer des plats tant bien que mal lorsque nous sommes de corvée...

Pour enfoncer le clou, nous avons eu la chance de pouvoir se délecter avec Phil et Cédric d'une bonne pizza à Giardini Naxos.

 

Bref, encore merci à vous deux et j'espère à très bientôt."




Lundi 08 septembre.
Embarquement de Bernard à Syracuse.

Samedi 06 septembre.
Tudo Bem à Catane. Florent débarque, Agnès embarque.

Vendredi 05 septembre. Mouillage entre Taormina et Catane, près des rochers de Polyphème (le Cyclope de l'Odyssée qui jeta ces fameux rochers sur les bateaux d'Ulysse, furieux de la ruse qui le rendit aveugle).

Jeudi 04 septembre.
Philippe, Cédric et Florent sont arrivés ce matin à 10 h à Giardini Naxos. 48 heures de traversée dont 36 heures au moteur pour 245 milles ! La météo l'avait prévu !

Côté pêche, les thons n'ont pas mordu à l'hameçon ! Une prise toutefois et non des moindres : une daurade coryphène qu'ils dégusteront demain puisque ce soir évidemment c'est sortie Pizzeria !
Cédric et Florent sont très contents. Ce matin ils sont allés visiter Taormina.
  
Il fait paraît-il très chaud en Sicile, encore plus qu'en Grèce !!


Mardi 02 septembre.
Ici Mona, je reprends le clavier...Tudo Bem et son équipage ont quitté les îles Ioniennes (Paxos) à 10h, cap sur la Sicile.


Vendredi 29 août.
Tudo Bem est dans la marina Mandraki, au pied de Corfou, depuis hier après-midi...
La météo pour la semaine à venir s'annonce plutôt clémente, le plein de gas-oil est fait.
Agnès est intéressée pour venir du 6 au 20 septembre, ce sera l'occasion d'un petit changement dans le programme avec un retour vers la Sicile après le passage à Malte.
Et Mona rentre à Toulouse demain, snif...

Que le temps passe vite, déjà samedi 23 août et nous sommes à Lefkada d'où René a pris le bus ce matin pour Athènes. Il devait partir de Prévéza (nous irons demain) mais les horaires de bus ne convenaient pas pour lui permettre de prendre son avion.
Des nouvelles de Murielle qui nous a quittés à Patras, elle est bien arrivée en France.
Des nouvelles également de Cédric et Florent qui seront samedi prochain (le 30 août) à Corfou, marina Mandraki au pied de la vieille citadelle.
De Patras, quelques zig et quelques zag par Petalas, Ithaque, Kalamos, Megalonisie (orthographe à verifier)...
Les îles Ioniennes sont toujours aussi agréables et, même si elles sont très fréquentées par les voiliers, il reste de la place dans les mouillages.
Tudo Bem va donc continuer son périple jusqu'à Corfou avec Mona sa marraine et Phil son captain.

Ce vendredi 15 août, nous voilà à Trisonia, petite île charmante dans le golfe de Corynthe, juste avant Patras.
Nous sommes donc allés jusqu'à la marina de Itéa où nous avons loué une voiture pour aller visiter le site de Delphes puis le monastère de Ossios Loukas. Il nous restait un peu de temps, nous avons poussé jusqu'à Galaxidi, nous y sommes passés ce matin avec Tudo Bem pour refaire le plein d'eau.
Murielle va devoir nous abandonner pour raison familiale (avec regret dit-elle) pour un retour en France prématuré, débarquement à Navpaktos ou Patras suivant les horaires des bus et avions...
Tudo Bem continuera sa navigation à trois jusqu'à Prévéza, via Ithaque...


De Zakintos où Murielle et René sont bien arrivés, nous larguerons les amarres demain dimanche 10 août en direction, mais pas trop vite, du golfe de Patras puis celui de Corinthe pour aller (re)visiter Delphes.
Il fait beau et très chaud, le vent n'est pas violent.
Les Fauvettes ont pris le ferry ce matin (samedi 9) pour retrouver leur camping-car laissé à Gythion.

Hello de Koroni ce vendredi 1er août 2008 !
Et bien sûr, tudo bem à bord de Tudo Bem.
Après une location de 2 voitures hier à Kalamata pour aller voir les vestiges de Messeni (ou Ithomi), ancienne capitale de la Messinie, environ 450 avant JC... nous voilà donc à 20 milles au sud de Kalamata, au mouillage avec une connexion Wifi.
Demain nous virons le cap Akritas direction Maratho puis Methoni.
Ensuite ce sera Pilos et la Baie de Navarin.
Les Fauvettes ont donc bien embarqué à Yithion (Gythion), ensuite mouillage à Kayio avant de passer le cap Tainaron (lundi 28 juillet), visite des grottes de Diros mardi...
Les Fauvettes donnent leur bonjour à Mumu et aux Caillaux... Et nous deux (Mona et Philou) à tout le monde.

Vendredi 18 juillet. Après deux jours et trois nuits à Nauplie pour visiter Epidaure et Mycènes, nous lèverons l'ancre demain matin pour Kiparissi puis Monenvassia dimanche et... Tudo Bem à bord.
De Athènes nous sommes allés à Poros, puis Spetses, adorable petit port mais très fréquenté.

Jeudi 10 juillet. Tudo Bem va passer sa deuxième nuit au Cap Sounion en attendant de rejoindre Athènes et de s'amarrer à Kalamaki Marina ou à Glyfadha Marina. Philippe nous le précisera par l'envoi d'un texto (à Cathy, Eric et moi).
Pour ma part je vous tire ma révérence... J'ai pris plaisir à vous relater pendant ces deux mois et demi le périple de Tudo Bem, de son capitaine et de ses équipiers.
Les prochaines mises à jour seront faites de la main de Philippe lorsque nous trouverons des Points Internet donc peut-être pas aussi fréquemment.
Je vous salue. Même si je ne vous connais pas, vous m'êtes devenus familiers en suivant votre route ou en vous envoyant des mels pour vous informer de la progression de Tudo Bem. Bon été à tous ! qu'il soit laborieux ou oisif !

Mercredi 09 juillet
. Ce matin Tudo Bem et son capitaine ont quitté  Loutra, direction l'île de  Kéa. Ayant un vent favorable de 20 noeuds, ils ont continué jusqu'au Cap Sounion. Tudo Bem est mouillé "sous la haute protection" de Poséidon face à son temple. En explorant les fonds Philippe a trouvé un corps-mort auquel il a attaché le bateau, en plus de l'ancre. Ayant encore en mémoire le dérapage nocturne de Poros il pourra dormir tranquille...


Mardi 08 juillet.
Après la tempête dans un verre d'eau (salée !), la croisière reprend son cours. Les amarres sont larguées vers 9h30, cap sur Kythnos  à 27 milles, parcourus au moteur, faute de vent. En début d'après-midi Tudo Bem est amarré au charmant port de Loutra. En l'absence de vent les 32° sont ressentis chaudement ! Philippe reçoit un texto de Bernard qui, ayant bien apprécié les quatre semaines passées à bord en mai-juin, met une option pour la fin du périple : Sicile- Malte- Monastir.

Lundi 07 juillet.
Pour Philippe et Tudo Bem troisième nuit à Ermoupoli. Avitaillement, lessive, ménage.


Dimanche 06 juillet.
Coup de théâtre sur Tudo Bem ! (nous sommes en Grèce, berceau de l'art dramatique... et sur un bateau, parfois révélateur des tourments de la psyché...)
Any et Domy ont décidé d'écourter leur séjour et de débarquer ce matin ! 
Voici un extrait du mel de Philippe :

"Les deux équipières psychothérapeutes qui étaient venues parfaire leur psychothérapie personnelle n'ayant pas trouvé à bord ce qu'elles cherchaient, ont préféré le confort des ferrys et des chambres chez l'habitant pour continuer leur périple Cycladéen !
Petit détail bassement matériel, en annonçant qu'elles allaient débarquer, elles ont réclamé le remboursement de la deuxième semaine...Bon Prince, je l'ai accepté à 90 %, ne serait-ce que pour leur permettre de rentrer jusqu'à Athènes."


Philippe continuera donc seul jusqu'à Athènes, sans doute ponctuel au prochain rendez-vous du 12 juillet parce que ce qui le caractérise avant tout c'est le respect de ses équipiers.

Samedi 05 juillet. Le bateau et son équipage sont au port d'Ermoupoli sur l'île de Syros. 

Vendredi 04 juillet. Aujourd'hui le vent est bien tombé (pour quelques jours semble-t-il) ce qui a permis à Tudo Bem de rejoindre Paros tranquillement et à la voile.
Il est amarré à Parikia. 

Philippe et ses équipières  ont entrepris d'aller à Naoussa (au Nord) en scooter vers 17 heures. Lorsque j'ai téléphoné à 22h45 (heure locale) il faisait nuit noire, la compagnie était perdue quelque part dans l'île essayant de se repérer sur la carte, les panneaux indicateurs étant plutôt rares. Leur bonne humeur ne semblait pas du tout entamée. Ils riaient allègrement de cette petite mésaventure... Je fais entière confiance au capitaine pour débrouiller rapidement la situation et retrouver son bateau sans tarder !!
Demain matin fin de la visite de l'île en scooter et vers 14 heures cap sur Syros.

Jeudi O3 juillet.
Le vent étant encore de force 6, il a été décidé  de concert de passer une troisième nuit  à Sifnos.

Mercredi 02 juillet.
Un vent du Nord de 40 noeuds soufflant toujours dans le coin, Tudo Bem va passer une deuxième nuit à couple, à Platis Gialos au Sud de l'île de Sifnos. Any et Domy ont profité de cette longue escale pour aller visiter Apollonia à l'intérieur des terres. Philippe veille sur le bateau et ménage son genou...


Mardi 1er juillet. Tudo bem et son équipage sont à Sifnos.

Lundi 30 juin.
Suite du mel ci-dessous  "...Nous sommes donc restés ici (à Ios) en attendant que le coup de vent se tasse, les prévisions annonçaient du force 7 à 8..."
Du vent mais pas le meltem...

Dimanche 29 juin. Pour la troisième fois ce mois-ci, Tudo bem est amarré au port de Ios. Mais avant d'être bien à l'abri, il a fallu batailler en arrivant pendant une demi-heure avec 35 noeuds de vent (annoncés par la météo) !!
Extrait d'un mel de Philippe reçu lundi 30 juin :


"... La navigation de l'après-midi a été costaud, le vent est monté très fort, l'anémomètre a affiché 42 Nds (une rafale) mais il y a eu 30 à 35 Nds établis pendant une heure, le temps d'arriver au port de Ios qui heureusement est très bien abrité avec une place de libre...
Juste avant que le vent ne devienne très fort (entre 25 et 30 Nds) la grande voile à 2 ris en poussant au moteur, la poulie arrière du deuxième a cassé, ce qui nous a obligé à prendre le 3ème, indispensable 5 minutes plus tard..."


Vendredi 27 juin-Samedi 28 juin.
Deux nuits passées à la marina de Vlichada au Sud de Santorin. Changement d'équipiers : deux garçons (Frédéric et Frédéric) sont partis deux filles sont arrivées (Any et Domy).


Jeudi 26 juin
. Tudo bem est amarré au port de Ios. Demain cap sur Santorin à 25 milles. Tout va bien, il fait beau, frisquet quand le vent souffle et très chaud quand il ne souffle pas.


Mercredi 25 juin.
Je transcris le mel de Philippe envoyé ce matin de Serifos :


"du vent à Serifos...
 
un peu fort quand même...

Petit tour au cyber du coin avant de partir à la recherche d'un cordage pour remplacer la bosse de l'enrouleur de génois (20 mètres) qui s'use anormalement.

Le vent est donc un peu fort par ici, ce sont des rafales à plus de 25 Nds quand la météo annonce 20 Nds (force 5).
Mais nous avons trouvé une place du bon côté du quai de Serifos hier matin, soit sous le vent, ce sont les amarres arrières qui tiennent le bateau et non pas l'ancre à l'avant.

Notre traversée de nuit s'est faite à 7 Nds de moyenne, 35 milles en 5 heures... arrivée hier matin ici au petit jour, nous avons jeté l'ancre, mais une heure après elle dérapait... c'est là que nous avons vu cette place qui nous tendait les bras alors que du côté au vent du quai les voiliers étaient amarrés le long. Ils sont ensuite partis, avec difficulté, car le vent les plaquait contre le quai.
Puis dans la journée beaucoup d'autres voiliers sont arrivés, tous ont jeté l'ancre à l'avant pour se mettre cul à quai, quelques-uns ont dérapé, entraînant le voisin en prenant son ancre au passage... D'autres loupaient leur manoeuvres, beaucoup de monde sur le quai pour aider... Ambiance... Mais pas de dégâts.
Des Belges sur leur bateau, 3 voiliers francais, le reste des locations, anglais, allemands, américains, néo-zélandais...

Vu le mel de Domy, je lui enverrai un texto pour les inviter à dîner vendredi soir.
Et j'espère que le vent se calmera un peu car la remontée vers Athènes va s'avérer sportive.

Les 2 Frédéric visite le village, nous devrions partir pour Sifnos tout à l'heure, 15 milles..."


Tout est dit ou presque ! J'ai eu Philippe au téléphone ce soir. Tudo Bem est amarré à Ormos Vathi à Sifnos (c'était la dernière place disponible).
Demain jeudi, cap sur Ios, vendredi sur Santorin. 
Les deux Frédéric débarqueront samedi. Domy et Any arrivées le 26 à Santorin embarqueront à leur tour pour la remontée sur Athènes. Il semblerait que le meltem commence à s'installer. Domy tombe à point nommé, puisqu'elle est une navigatrice expérimentée. En cas de fort vent la présence d'une telle équipière est toujours appréciable.


Lundi 23 juin. Tudo Bem est mouillé au Nord de Paros. A minuit, départ pour Serifos (plein Ouest) pour que l'un des deux Frédéric qui découvre la voile, goûte au plaisir d'une nave de nuit et des quarts qui vont avec...

Dimanche 22 juin
. Tudo bem et son équipage s'apprêtent à passer une deuxième nuit à Naxos. Les deux Frédéric et Philippe ont profité de cette escale plus longue que prévue pour visiter l'île en scooter. Cela en valait la peine !
Le vent se calme, ce qui devrait leur permettre d'aller demain à Sérifos.


Samedi 21 juin. Un texto envoyé à 9h30 : 
"Profitons d'une accalmie pour quitter Mikonos et ses touristes"
Un autre texto à 18h30 : "Force 7 à Naxos. Sommes à l'abri même si ça bouge un peu beaucoup dans le port" 


Vendredi 20 juin. Encore un mel de Philippe envoyé à 11h30 depuis Mikonos. C'est bien je me repose un peu !

"...Agitation cette nuit et ce matin, le vent est arrivé plus tôt que prévu, un peu sur le travers avant, il a fallu retirer un peu de la chaîne à 5 h il faisait encore nuit, puis vers 9 h, nous déjeunions, c'est l'ancre du voisin qui a commencé à déraper, un 50 pieds sur Tudo Bem n'était pas très bon, il a eu la sagesse de s'en aller, nous en avons profité pour nous mettre le long du quai pour plus de sécurité, avec le risque d'être coincé ici 3 jours ???
Ensuite c'est l'autre voisin dont l'ancre a dérapé, on l'aide à se mettre le long du quai et le suivant se mettra à couple de lui.
En parlant de couple, je les avais rencontrés à Syracuse, des francais, ils sont partis se promener ce matin, leur bateau a dérapé en leur absence, mais heureusement il y avait de la place de chaque côté pour le caler contre le quai, nous nous y sommes tous collés, un 40 pieds c'est lourd à écarter du quai..."



Jeudi 19 juin. Et un petit mot du Cap'tain envoyé ce matin ! Cela faisait bien longtemps !


"Enfin un point internet...
pas facile de trouver des accès...

Nous sommes à Siros, Ermenopoulos, la capitale des Cyclades.
Les fred sont partis visiter un peu la ville, mais avec mon genou j'évite les grandes cavalcades. C'est vraiment bêtement que je suis tombé du bateau, la passerelle dans les mains, Fred qui attendait sur le quai que je la lui passe... Cela a fait rire quelques badauds qui passaient par là !
Mais ça devrait aller mieux, pommade, bandage, anti-inflammatoire pendant deux jours.
Nous partons tout à l'heure pour Mikonos, les fred iront voir Delos en bateau promenade, je l'ai déjà vu il y a 20 ans...
Pour le moment, mis à part le coup de vent qui nous a fait partir en pleine nuit, le vent est plutôt absent...

Bon, un petit tour sur la météo pour voir..."


Petit complément à ce mel, puisque j'ai eu Philippe au téléphone ce soir.
Il a survolé le blog. Il m'a chargé de remercier Anik et Jean-Michel, Bernard et Cécile pour leur témoignage de satisfaction et de leur dire qu'il est heureux que la croisière leur ait plu.
Un coup de vent force 7 est annoncé pour après-demain. Donc demain après-midi quand les Frédéric seront revenus de la visite de Delos, cap sur Naxos pour y rester deux jours à l'abri, si le vent se confirme.


Mercredi 18 juin.
C'est au tour de Cécile de me relayer au clavier :

"Bonjour Mona,
Merci pour avoir alimenté le blog comme vous l'avez fait.
J'ai passé 15 jours en compagnie d'une bonne équipe et d'un capt'ain toujours au top.
L'ambiance à bord était excellente et pas le temps de s'ennuyer : belles navigations, visites de beaux villages grecs et baignades dans des eaux cristallines.
Le rythme était un peu speed.....15 jours c'est trop court !!!!
On aimerait pouvoir suspendre le temps et rester dans des petits coins de paradis comme Sifnos par exemple.
 J'ai beaucoup aimé Oia, village perché sur le volcan de Santorin aux maisons multicolores. Dommage qu'il y ait tant de monde !!!
Je garde un bon souvenir de ces vacances passées en attendant de nouvelles aventures !!!
Amitiés

Cécile"


Mardi 17 juin. Une fois n'est pas coutume, c'est Bernard qui écrit :

"Bien arrivé.
Mois de bateau très sympa : j’ai appris plein de nouvelles recettes (salade de tomates sans pépin), débattu Ecologie (alors on les jette à l’eau ces épluchures ?). C’est dommage de ne pas avoir parlé politique quand même ou religion.
Quelques nœuds et autres rangements de cordages.
Un peu de navigation, quand même.
Et un équipage super.
Merci aux 2 Fred pour l’hôtel et les tickets des sites : j'en ai fait bon usage.
Et merci au Cap’tain pour tout.

Bernard"


Mardi 17 juin.
Mouillage à Loutra à l'Est de Kythnos. Demain cap à l'Est, sur Syros. Il fait toujours beau et chaud. Il n'y a pas énormément de vent.
Philippe est un peu handicapé, depuis sa chute à Poros, de l'arrière du bateau à l'eau. En passant la passerelle à Frédéric il a glissé et en tombant son genou a tapé sur quelque chose de dur. Depuis ce jour, il a mal et est gêné pour marcher.

Lundi 16 juin.
Tudo Bem est amarré à couple à Merixas (à l'Ouest de Kythnos) pour la nuit.


Nuit du samedi 14 juin au dimanche 15 juin.
Le bateau est  mouillé dans 5 m d'eau à Aigine. La soirée a été agréable et longue. Coucher à minuit et demi.  Tout à coup à 2h30 du matin un vent d'Ouest de 20 noeuds se lève et un fort clapot se forme. L'ancre se met à déraper, le sondeur de 5 m passe à 4 puis à 3 m. Tudo Bem se dirige tout droit sur un bateau voisin et sur la plage... Le Cap'tain Phil ne fait qu'un bond, démarre le moteur, l'ancre est remontée vite fait bien fait et tous s'en vont direction Poros ! Ouf ! "Cela a été très chaud" !
Ce soir Tudo Bem est amarré au port de Poros. L'équipage peut dormir tranquille après cette nuit bien agitée et bien fatigante.
Demain cap plein Est sur Kythnos à 45 milles, avec un vent d'Ouest-Nord Ouest annoncé.

Dimanche 15 juin.
 De retour en France Jean-Michel et Anik m'ont envoyé ce mel :

"Bonjour Mona
Après 3 semaines de soleil, retour à la pluie
Cette croisière  sur Tudo Bem fut très agréable et nous avons pu revoir certaines îles des Cyclades mais aussi découvrir les îles Ioniennes et le canal de Corinthe.
Le Capt'ain Phil a parfaitement géré le voyage en équilibrant navigation et tourisme (pas assez pour Anik) et l'ambiance fut très bonne parmi  les membres de l'équipage.
bon vent pour les suivants

Jean Michel et Anik"



Samedi 14 juin. Philippe est allé à l'autre bout d'Athènes en taxi pour récupérer la pompe. Et au retour, "séance bricolage" pour la remettre en place.
Anik et Jean-Mi sont partis le matin, Cécile et Bernard l'après-midi.
Quant à Tudo Bem et à son nouvel équipage, quand j'ai appelé vers 17h, ils étaient en route pour Aigine où ils devaient s'arrêter pour y passer la nuit au mouillage.
Tout va bien !


Vendredi 13 juin.
Amarrage à un ponton de la Marina Zéa (facilement repérable sur Google Earth, à sa forme circulaire) à 14h30.
Cette escale à Athènes n'a pas été pour le capitaine Phil une escale touristique ! En effet en arrivant, il a fallu déposer la pompe à eau (déjà réparée l'an dernier à Catane) qui fuyait à nouveau et s'enquérir d'un mécanicien.
Les deux Frédéric sont venus faire un tour au bateau le soir avant d'aller dormir à l'hôtel.


Jeudi 12 juin.
Mouillage à Sounion près du cap du même nom, avec vue depuis le bateau sur ?... je vous le donne en mille... le temple de Poséidon tout illuminé  (lorsque Philippe a téléphoné, il faisait déjà nuit en Grèce) !! Le spectacle doit être grandiose !
La journée s'est bien sûr terminée par une baignade, histoire de se rafraîchir...
Demain Tudo Bem ira s'amarrer à Marina Zéa près du Pirée. Le week-end verra s'en aller tous les équipiers qui étaient à bord depuis un mois (Bernard), trois semaines (Anik et Jean-Mi) ou quinze jours (Cécile).
Les deux Frédéric, déjà arrivés à Athènes, embarqueront pour deux semaines direction Santorin, pour un nouveau tour dans les Cyclades !

Mercredi 11 juin.
Mouillage à Kéa. Les équipiers ont arpenté le village en quête d'un Point Internet mais en vain.  Donc ne vous étonnez pas de ne pas recevoir de mels.  Ces petites  îles  grecques semblent encore épargnées par l'emprise tentaculaire de la "toile", ce qui doit certainement rajouter à leur charme et à leur authenticité...


Mardi 10 juin.
La remontée vers Kythnos s'est faite avec un vent de Nord de force 5-6. (Le meltem n'est pas encore installé). Il a fallu tirer de larges bords ! 40 milles parcourus au lieu des 22 qui séparent les deux îles ! Partis à 9 heures de Sérifos, Tudo Bem et son équipage se sont amarrés à 17 heures au port de Merixas. Ce soir, c'est sortie à la taverne... Cécile qui est la femme de jour échappe à la corvée du repas !
Le temps est toujours doux et ensoleillé. Demain mercredi cap sur l'île de Kéa.

Lundi 09 juin.
Escale à Sérifos


Dimanche 08 juin.
Philippe a téléphoné de Sifnos. Tout va très bien. Il fait beau et bon. L'ambiance sur le bateau est très gaie. Aujourd'hui un doux vent d'Ouest/Nord-Ouest a soufflé dans les voiles de Tudo Bem et l'a emmené de Ios à Ormos Vathi (Sifnos) où il est amarré avec ancre à l'avant à un petit ponton en compagnie de six voiliers. Demain il continue sa remontée vers Athènes, cap sur Serifos. 
Philippe nous envoie du soleil de Grèce ! Nous en avons bien besoin !

Samedi 07 juin. Escale à Ios. Visite du village qui se trouve sur les hauteurs (comme beaucoup de villages des Cyclades). L'aller s'est fait en autocar, le retour à pieds.


Vendredi 06 juin.
  Extrait du mel de Philippe reçu à 15h45 :
" Coucou de Santorin où nous sommes un peu bloqués par un force 6 (voire 7 pour Monaco radio), mais ça tombe demain  et nous pourrons rejoindre Ios comme prévu...
Tout va bien, nous avons loué une voiture pour faire le tour de l'île hier et ce matin. Nous sommes arrivés vers 16 h hier et maintenant je profite du  bureau de la loc où nous rendons la voiture pour envoyer ces quelques mots...  clavier effacé et qwerty...
Le 26 mai nous avons fêté l'anniversaire de Anik et Cécile lundi dernier, il me semble...
Je dois m'arrêter ici car le loueur m'attend pour nous ramener au bateau à trois km.."
Je reprends le clavier pour quelques compléments d'informations, puisque j'ai eu Philippe au téléphone. Le vent qui souffle sur Santorin n'est pas le meltem mais un vent d'Ouest engendré par une dépression située sur la Turquie.
Le temps, hier au gris, est à nouveau ensoleillé et doux. Tudo Bem est amarré au sud de l'île à Vlichada.


Mercredi 04 juin. Ce matin à 9 heures, appel téléphonique du Cap'tain Phil  qui a donné quelques précisions  sur la traversée Poros-Milos  (voir ci-dessous).  Le programme d'aujourd'hui : visite de Plaka, le trajet depuis Adamas se fera en autocar. Ce soir mouillage à Kimolos. Demain direction Santorin. Il fait toujours aussi beau mais le vent quasi permanent rafraîchit le fond de l'air.


Mardi 03 juin
lever à 6 heures, cap sur l'île de Milos (où a été mise au jour en 1820 la célèbre Vénus de Milo, statue actuellement conservée au Musée du Louvre).
De l'avis de tous les équipiers cela a été du sport ! Jean-Mi s'en est toutefois donné à coeur joie à la barre ! Tudo Bem a mis 10 heures pour couvrir les 65 milles qui séparent Milos de Poros, avec un vent de N-E de  25 noeuds. La moyenne est fort honorable ! Il y a même eu quelques pointes à 8 noeuds !
Tudo Bem commence avec panache son périple dans les Cyclades !!

Lundi 02 juin
passage du fameux canal de Corinthe et le soir escale à l'île de Poros aux abords du Péloponnèse.

Dimanche 1er juin.
Cécile est arrivée à 9 heures du matin à Corinthe, ce qui lui a permis de faire avec le groupe la visite du site antique.

Samedi 31 mai. 40 milles parcourus pour aller d'Itéa à  Corinthe où Cécile embarque dimanche.
Tudo Bem est amarré à couple au petit port de Corinthe. Demain matin il est prévu de visiter le site antique. Tout va bien.
Un petit mot du temps : il fait beau et chaud (30° dans le bateau !)


Vendredi 30 mai la journée est bien sûr consacrée à la visite de Delphes, ce "haut" lieu de l'Antiquité grecque avec son temple dédié à Apollon qui y rendait des oracles par la bouche de la pythie, son stade où avaient lieu les jeux Pythiques qui, avec les jeux Olympiques, étaient un événement sportif important du calendrier grec antique... et bien d'autres merveilles !
Au retour de la visite, Philippe s'est arrêté dans un Point Internet pour nous envoyer un rapide coucou ainsi qu'un mel à Cécile pour confirmer le lieu du rendez-vous de dimanche à Corinthe. Les pleins de gazole et d'eau ont pu se faire en fin d'après-midi à Itéa. Une bonne douche, quel bonheur !!


Jeudi 29 mai a été une journée de navigation tout au moteur. Escale à la marina (sans eau et sans électricité) d'Itéa au pied de Delphes.


 Mercredi 28 mai après le passage du pont suspendu de Rio Antirio (long de 3km) qui marque la limite entre le golfe de Patras et le golfe de Corinthe, Tudo Bem et son équipage se sont amarrés pour la nuit à Nafpaktos (Naupacte). C'est là que se déroula en 1571 la célèbre bataille navale de Lepante qui vit la victoire des forces chrétiennes de la Sainte Ligue (Espagne, Venise, Saint-Siège) sur la flotte ottomane. Selon la légende, l'écrivain Cervantes aurait perdu pendant cet affrontement sa main gauche.


Mardi 27 mai
  Ce soir, vous l'avez lu dans les lignes écrites ci-dessous par Philippe, amarrage à Ithaque (le royaume d'Ulysse et Pénélope) après un mouillage à midi à Méganisi (île au sud de Scorpios, le petit paradis de Onasis) et première baignade de l'année !! pour Anik, Jean-Mi et Philippe !! Bernard s'était déjà hasardé dans des eaux plus fraîches.
Tout va très bien : le beau temps s'est installé (si chez nous il tombe des trombes d'eau, là-bas il "pleut du soleil" !). 
Le matin en général, la navigation se fait au moteur et à partir de midi un bon vent de S-W, W se lève et permet de hisser grand-voile et génois et de faire quelques pointes à 7 noeuds. Cet après-midi, il a même fallu prendre un ris...
Anik, sans aucun remède, ne souffre pas du mal de mer !
"Demain, cap sur le golfe de Patras" que Philippe "espère bien dépasser pour une escale juste après le pont sur la côte nord, environ 60 milles, départ à 6 heures..."

Bons baisers de Ithaque, ce Mardi 27 mai... Mona a eu beaucoup de travail ces derniers temps pour mettre le blog à jour, et ici, avec les claviers qwerty et sans accent, it's not easy...
A plus et à bientôt, Phil

Lundi 26 mai escale à Prévéza. Mardi cap sur Ithaque.

Dimanche 25 mai départ de Corfou pour Paxos.

Vendredi 23 mai cap sur la ville de Corfou, avec une halte à Marina Gouvia pour faire le plein de gazole et acheter un filtre, puis escale à Marina Mandraki au pied de la vieille forteresse et du centre historique. Une petite marina qui est un véritable coin de paradis, à la mesure de la beauté et du charme de Corfou...
Jean-Mi et Anik qui embarquent aujourd'hui ne seront pas déçus !
Il fait beau mais ce n'est pas encore la canicule.





Jeudi 22 mai. Tudo Bem est mouillé à Ormos Agios Stefanos au Nord de l'île de Corfou (à environ 12 milles d'Othoni, escale de la nuit précédente).
Tout va bien ! Bernard est content de sa première semaine de croisière.

Mercredi 21 mai.
Mouillage à Othoni (une des îles au Nord de Corfou)

Mardi 20 mai.
Escale à Leuca, dans les Pouilles.

Lundi 19 mai.
 Tudo Bem est à Le Castella en Calabre.
La navigation Taormina (Sicile)-Le Castella (Calabre) a été plutôt agitée, en particulier le Cap Spartivento (ce qui signifie en italien "le cap qui divise, sépare le vent") a été difficile à passer ! Comme dit Philippe cela a été "costaud" !  (extrait d'un mel de Philippe reçu samedi 24 mai : " demi-tour avant le cap Spartivento pour cause de vent trop fort avec retour prévu sur Taormina, puis autre demi-tour parce que ça se calme, mais avec passage difficile du même cap avec houle et vent dans le pif... pour continuer au moteur cause absence de vent derrière le dit cap, avec panne moteur à 4 heures du matin, panne du GPS sur l'ordi, plus de vent mais de la houle, remettre le moteur en route après avoir bidouillé les mains dans le gasoil pendant plus d'une heure..."
Comme vous l'aurez compris à travers l'extrait ci-dessus, il y a eu quelques problèmes, comme souvent sur un bateau :
- une panne de moteur due à un filtre à gazole défectueux. Fort heureusement le Capitaine MacGyver est entré en action et a fait une réparation de fortune pour tenir jusqu'au prochain shipchandler !!
- Le microordinateur, dans une vague quelque peu chaotique, de la table à cartes s'est retrouvé sur le plancher ! Il fonctionne, mais il y a un souci avec l'affichage du GPS.


De Taormina le 15 mai 2008.
Un grand merci à ma Chère Mona qui tient ce blog à jour...
Les pontons qui servent de "marina" à Giardini Naxos ne sont pas encore opérationnels, alors Tudo Bem est mouillé juste devant et nous avons débarqué en annexe pour monter (en bus) à Taormina.
A bientòt pour d'autres news, cap sur Corfou dimanche avec ou sans escale (?) sur la botte italienne, cela en fonction de la météo...



Lundi 12 mai. Comme prévu Tudo Bem est arrivé à Catane cet après-midi, avec un bon petit vent d'Est.
Cette ville enchante les amateurs de style baroque. Elle est aussi plus prosaïquement le lieu rêvé pour faire un avitaillement de fruits, légumes, poissons frais qui s'y trouvent à profusion et à des prix très bas.
Norbert a entamé sa dernière semaine de croisière. Quant à Philippe, il attend que se passe son gros rhume !!


Samedi 10 mai, ce matin appel téléphonique du Cap'tain Phil. Tudo Bem est amarré au quai public de Syracuse au pied de la vieille ville qui s'étend sur l'île d'Ortygie (Ortiggia). A deux pas de là, l'étonnant Duomo : temple grec  (dont les colonnes doriques sont parfaitement visibles de l'intérieur), mosquée puis cathédrale normande avec une façade baroque XVIIIe  siècle !! 
Tout près également, en longeant la mer, la légendaire fontaine d'Aréthuse et ses papyrus et au bout du promontoire l'imposant château de Maniace de Frédéric II.
Norbert est allé visiter le site archéologique grec au Nord de la ville : son théâtre taillé dans la roche peut accueillir 15000 spectateurs, les latomies (anciennes carrières transformées en prisons à l'époque de Denys. L'une d'elles d'ailleurs porte le nom de ce tyran grec puisqu'elle s'appelle  "l'oreille de Denys"), le tombeau d'Archimède  dont les ingénieuses machines n'ont pas empêché la victoire des Romains lors du  siège de 212 av. J.-C. etc.
Seule ombre au tableau, la chaleur et le beau temps ne sont pas de la partie !
Lundi 12 mai, départ pour Catane à environ 30 milles.


Mercredi 07 mai. Les traversées se suivent mais ne se ressemblent pas ! Celle d'aujourd'hui Malte-Sicile s'est faite au moteur en 11 heures pour 60 milles.
Tudo Bem est mouillé aux abords de Portopalo à la pointe Sud-Est de la Sicile.
Le fond de l'air est toujours un peu frais, le ciel nuageux.
L'équipage va bien.
Demain cap sur Syracuse.
 

Mardi 29 avril Tudo Bem, Philippe et Norbert sont à Malte.
La traversée Lampedusa-Gozo s'est très bien passée avec un bon vent S-SW, toute à la voile en un temps record de 13 heures (pour 90 milles) ! Partis à 5 h du matin, ils se sont amarrés à Mgarr à 18h.
Ils ont sans doute profité de cette escale pour se rendre avec un pittoresque autocar maltais dans la charmante ville de Victoria.
Au programme ces jours-ci : la visite de La Valette (la capitale) et à l'intérieur de l'île, de Mdina (superbe ville fortifiée) et de Rabat.
Seul petit bémol, ils n'ont pas bénéficié de la chaleur estivale que nous avons eue ici en France pour le week-end du 1er mai.
La remontée vers la Sicile est prévue pour le milieu de la semaine.


Samedi 26 avril Tudo Bem, Phil et Norbert ont quitté la marina de Monastir.
Partis à 17 heures ils sont arrivés à Lampedusa dimanche 27 avril à 6 heures.
Ils doivent être en train de savourer, après cette nuit passée en mer, un repos bien mérité !!

Bonjour de Monastir où Tudo Bem est presque dans les starting blocs ce mardi 22
avr
il 2008, carénage fait, nettoyage complet du bateau merci Mona.
Il reste à mettre les voiles en place, plus la multitude de petits détails à finir.

A partir du vrai départ, toujours prévu le samedi 26 avril, jusqu'à la mi-juillet, Mona sera chargée de vous informer ici du bon déroulement de  ce périple.

Et pour nous envoyer de vos nouvelles, écrivez à : tudobem34@gmail.com

Ensuite il nous faudra trouver des cyber-cafés.

A bient&oci
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 00:07
 

undefined
Notre passager clandestin est un pigeon voyageur qui est venu se (re)poser plusieurs minutes à bord pendant que nous naviguions.
Il est même resté une bonne demi-heure, si ce n'est plus.

il a eu droit à quelques miettes de pain, de l'eau fraîche
, et s'est très bien comporté lors de la séance photos...

c'était  en juillet 2007,  dans la  mer  Adriatique, le long des côtes croates, vers les îles de Hvar, Vis...


Cette croisière 2007 est aussi un grand départ, la capitainerie du port de la Grande Motte permet une suspension du contrat de location de place pendant un an, alors profitons-en pour aller voir plus loin. Une autre place sera attribuée au retour, si retour il y a en septembre 2008...???
Une r
éservation a été faite dans la marina de Monastir pour l'hiver 2007 / 2008, arrivée prévue fin septembre.

19mai2007-d--part-GM--Small-.JPGPour le moment nous sommes le dimanche 20 mai, Mona largue les amarres de Tudo Bem, prend quelques photos, ses obligations professionnelles ne lui permettent pas d'être du départ.
Tudo Bem n'est pas prêt de revenir traîner sa quille par là, sa place a déjà été attribuée, et le comble elle sera occupée par un... Dufour 36 Classic, ce qui fera penser à quelques amis qui voient le même bateau, au même endroit, que le départ a été raté, mais non, tout va bien.

Le ciel n'est guère engageant, nous sommes 4 à bord, Fréd débutante, Christian très confirmé, Xavier qui a eu naguère un voilier et ma pomme...
Nous arriverons très vite à Sausset les Pins.

Le 21 escale à La Ciotat... le 22 mouillage au Langoustier à Porquerolles, le 23 à Port Cros

Mouillage devant la plage de Pampelone le 24 à 12 h... Saint Tropez à 19 h

Baie d'Agay sur bouée le 25.

villefranche.jpgle 26 mouillage à midi à l'Ouest de Ste Marguerite, en face de Cannes, le soir dans la baie de Villefranche, un peu trop de monde au mouillage, nous trouvons une place dans le port, mais elle est réservée, il faut la rendre à ses occupants très courtois et qui patientent car nous en étions à l'apéro... Nous devons tout ranger.
C'est juste à côté, à couple d'un promène-touristes, que
nos amarres seront frappées, c'est très bien pour la nuit...

Dimanche 27 mai,
partis depuis une semaine, nous avons fait 200 milles et quelques zigzags, c'est très bien pour une première semaine...

Ce soir à 16 h, après 36 milles, nous serons en Italie, à Imperia, bloqués jusqu'au mardi à cause du vent trop fort.
Cette escale forcée nous reposera avant la traversée sur Elbe...

Capraia.jpg
Traversée rapide en dépassant plusieurs fois 7 Nds et de manière prolongée... 95 milles en 15 heures, tout le monde dort en fin de nuit, il est 5 h, je ralentis pour attendre que le jour se lève et entrer dans le petit et charmant port de l'île de Capraia.
Nous y resterons jusqu'à 14 h, puis cap sur l'ïle d'Elbe et Portoferraio, distant de 27 milles que nous ferons en moins de 5 heures.




A suivre...




Après cette histoire de pigeon pour commencer le récit de cette croisière 2007, voici deux jolis sourires...
Bon, il n'y en a qu'un qui sourit vraiment, l'autre est plutôt figé !
Petit intermède avant de reprendre l'écriture.
Fin juillet 2007 en mer Adriatique.

-t-2007bis-288--Small-.JPG

Et maintenant un petit tour à Skradin, en Croatie, très jolie balade. Il faut d'abord passer par Sibenik qui se trouve au bord d'un lac qui communique avec la mer, puis continuer la remontée de la rivière, traverser un autre lac et arriver à la marina de Skradin.
De là des bateaux emmènent (gratuitement) jusqu'à l'entrée du parc de Krka (l'entrée est payante), les chutes à l'intérieur de ce parc sont à voir.

undefined
En fait, c'est quand même un sacré boulot de venir ici raconter ce que l'on a fait il y a plus de 6 mois, en plus le récit de la croisière 2006 n'est pas fini...

A +

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 18:33
...via Corse, Sardaigne, Sicile et Malte.

La Sicile, principale destination de cette croisière, est une île de tourisme culturel, et plus d'un mois ne suffit pas à découvrir toutes les richesses des villes côtières que nous avons accostées.

Nous avons fait aussi un crochet par Malte, autres richesses à découvrir...


P7160003.JPG Au mouillage au pied de Taormina.

Je reviens de repérage : où et comment débarquer.
L'endroit n'est pas d'un environnement spectaculaire, voie de chemin de fer et route, mais
d'un côté Taormina surplombe le mouillage, de l'autre l'Etna crachote sa lave, le charme est là...

Les mouillages sont rares sur la côte Est de la Sicile.



Pour ceux qui passeraient par là pour les chercher, quelques renseignements seront donnés sur la navigation, le prix des ports, l'accueil, dans la mesure du possible.

Mais revenons au départ...

1 400 bateaux en attente de partance...undefinedMais vont-ils tous partir ? Celui qui était sur la flèche rouge l'a fait.

C'est le mercredi 24 mai 2006 que nous quittons la Grande Motte, à 8 h 45, avec du NW force 5 qui va monter dans la journée...
A 11 h 40, soit trois heures après le départ, nous avons déjà fait 20 milles, nous sommes pile dans le sud des Saintes Maries-de-la-Mer... Si ça continue comme ça nous irons plus loin que Carro ou Sausset les pins, l'une ou l'autre des escales prévues au départ.
Et à 18 h nous entrons dans le vieux port de Marseille, à 5 Nds sous génois seul avec trois tours de pris, nous aurons mis 9 heures et 15 minutes pour faire 62 milles, presque 7 Nds de moyenne, excellent pour un premier jour, mais quand même exceptionnel.

Nous, c'est Mona, Isa et ma pomme. Mona qui profite du week-end de l'Ascension pour faire ce départ avec Tudo Bem, elle est à bord pour ces 5 jours et réembarquera en Sicile, à Palerme.
Isa est là pour les trois mois de navigation.

undefinedNous sommes amarrés à la Société Nautique de Marseille (SNM), elle se trouve au milieu du port à droite en entrant, juste avant le Café de la Marine et presque en face de la mairie. Accueil sympa, toujours une place de disponible, eau électricité et douche, le tout pour 26 €.

Jeudi matin, un petit tour dans Marseille s'impose, avec le "petit train" pour touristes qui nous emmène jusqu'à la Bonne Mère.

Mais nous avons de la route à faire, et quitterons cette belle et grande ville à 14 h 30.
Le vent est toujours soutenu, force 5 à 6 d'Ouest, c'est sous génois seul enroulé d'un tour que nous rejoindrons La Ciotat à 20 milles, en 3 heures 30.

J'aime bien La Ciotat, c'est de là que nous sommes partis le 12 janvier 1991 pour la Transat des Alizés... Dans le vieux port des pontons avaient été installés pour l'occasion.
undefined
Depuis cette époque, les quais côté chantier ont été aménagés pour la plaisance, et le prix d'accostage est dérisoire, 13 € pour un jour... eau électricité douche.
Ville autentique avec commerces, marché, pêcheurs de retour de mer qui vendent les poissons sur le quai.

Il y a un petit restau "familial" dont j'ai perdu le nom dans une rue qui part du vieux port, prix lui aussi dérisoire, demandez à la capitainerie, on devrait pouvoir vous renseigner.

Les ships sont de l'autre côté, du côté du port moderne, pas loin du tout du centre ville. Pour le carburant c'est aussi là qu'il faut aller.

Continuons vers Porquerolles, vendredi 26 mai 2006, le vent de NW choit, le Cap Sicié sera passé au moteur et après lui le vent s'installera d'Est puis Sud/Sud Est, nous permettant de remettre les voiles...
Mais que de voiles à l'horizon en approchant de Porquerolles...! La VHF sur le canal 9 n'arrête pas, tout le monde parle de réservation de place, la capitainerie du port fait le décompte, jusqu'au moment où il n'y en a plus de disponible...
C'est de justesse que nous prendrons la dernière bouée libre, le préposé dans leur attribution est très efficace (et courtois) avec son Zodiac. 30 € quand même, et bien sûr sans eau ni électricité, avec gonflage obligé de l'annexe pour débarquer.
J'avais oublié que le week-end de l'Ascension est l'occasion de la "Porquerolles'S Cup"... Du monde, beaucoup de monde, plusieurs régates sur plusieurs jours, dont le départ de l'une se fait de la plage, c'est bien sûr l'équipage qui est sur la plage et qui doit rejoindre en annexe le voilier au mouillage.

Visite du phare de l'île samedi matin, jolie balade à pied, presque dangereuse à cause du nombre élevé de vélos qui sillonnent l'île (en troupeau) dans tous les sens, on commence à dire de ci de là que trop de toutous débarquent tous les jours sur Porquerolles, le tourisme, surtout de masse, doit avoir ses limites...

Puis cap sur Hyères dans l'après-midi, cette marina est un grand garage à bateaux, très bien équipée,  et la vraie ville est à 4 ou 5 Km, mais Mona doit penser à retourner au collège lundi matin.

Dimanche 28 mai, j'accompagne Mona à la gare en bus, la SNCF est en grève (?) mais assure les laisons avec des bus... Elle rattrapera les grandes lignes à Toulon pour aller jusqu'à Toulouse.
Je rentrerai à pied, une heure de marche ça dérouille.
Bernard arrive en fin d'après midi, à trois sur Tudo Bem c'est toujours le grand confort et on ne se marchera pas sur les pieds.

Quelle est la météo prévue en ce lundi 29 mai 2006 ?
BMS N° 186 sur Corse Côte d'Azur Provence. De l'Ouest assez fort, c'est bon pour aller à l'Est, pas bien loin, Port Cros est la prochaine destination.

Nous partons à 11 h de Hyères, ah au fait, le prix du port, 46 € pour deux nuits...

port-port-cros.jpgA 13 h nous sommes à Port Cros, avec du vent plus fort que prévu, le clapot interdit l'amarrage au ponton, ce serait trop inconfortable, il faut donc prendre une bouée, mais avec ce vent ce n'est pas facile.
Heureusement que les bouées sont équipées d'un amortisseur, Tudo Bem fait de jolis petits bons accroché sur la sienne, à cause du clapot, pour ne pas dire des vagues...
L'annexe est gonflée, c'est déjà une chose, mais l'opération de débarquement sera assez rock n' roll, surtout le retour face aux vagues,
à peine une cinquantaine de mètres et nous reviendrons trempés.

Ne vous fiez pas à la photo, ce n'est pas le même jour... Et j'avoue que je pensais être mieux protégé, le vent a été plus fort que celui annoncé.

Nous voilà coincés à Port Cros avec 30 Nds de vent, et rester sur Tudo Bem n'est pas très reposant. Les amarres sur la bouée sont triplées, ça tient bien, allons donc nous promener et partons avec le pique nique...
Voilà la bonne photo... Tudo Bem est là !

Vent---Port-Cros--Small-.JPGQuel calme à l'intérieur de l'île, nous allons jusqu'à Port Man, de l'autre côté, où même si le clapot est absent, le vent se fait sentir et les quelques bateaux au mouillage tirent allègrement sur leur chaîne.
Bernard connaît l'île comme sa poche, les promenades dans ce parc naturel sont très sympas, et Port Cros est un peu moins envahi que sa voisine, pas de vélo, ni voiture (que celles des pompiers et gardes forestiers), interdiction de fumer, quelques restaus et boutiques pour toutou autour du port.

Les bouées sont normalement payantes, mais personne ne viendra nous demander quoi que ce soit.
Mercredi nous laisserons la place, le vent s'est bien calmé, destination Saint Tropez où le fils de Isa s'est installé.
Du vent qui va et vient de Nord à Nord Ouest, de force 4/5 à force 2, un coup de moteur quand il est trop faible, GV avec 2 ris pour ne pas se faire surprendre, génois plus ou moins déroulé, c'est la Méd !

A 13 h 30 Tudo Bem est amarré le long de la jetée Nord de St Trop, celle réservée pour les GROS YACHTS, mais comme personne n'a répondu à la VHF, nous ferons la pause déjeuner ici !
Notre situation sera "régularisée" en début d'après midi, 42 € la journée, douche payante (2 €), c'est St Trop...
Grâce aux connaissances de Joss, le fils de Isa, nous dînerons dans un petit restau bien sympa sur la place des Lices, merci Norbert, il se reconnaîtra...

Jeudi 1er juin 2006, le mauvais temps sévit au large, restons au chaud, de plus nous voyons la neige qui est tombée sur les Alpes du sud durant la nuit, c'est très joli, mais pour un 1er juin...???

Ce vendredi 2 juin, c'est après un bon repas que nous larguons les amarres à 14 h 30, cap sur Calvi en Corse, 105 milles au 115 (une fois sorti du golfe de St Tropez).
Le vent s'est calmé en tournant Sud Ouest, force 4 à 5, mais la mer reste agitée et cahotique, ça "brasse" un peu, j'en aurai des nausées et même plus... mais une fois que les poissons seront nourris ça ira mieux.
Nous ferons des quarts de 2 h 30 chacun, ce qui laisse 5 heures entre deux pour se reposer. Le fond de l'air reste frais pendant la nuit, mais abrité sous la capote la veille se fait sans souci, le pilote gardant bien son cap.

undefinedSamedi 3 juin à 7 h 30, Tudo Bem fait son entrée dans Calvi, avec encore de la neige sur les montagnes...

17 heures et tout à la voile pour cette traversée, il fallait profiter de cette fin de coup de vent.


Repos bien mérité après cette nuit agitée et fraîche, mais nous voilà en période estivale avec les tarifs qui l'accompagnent : 46 € la journée.

Le charme de Calvi se paye !...



undefinedPuis nous ferons un peu de tourisme nautique en descendant la côte Ouest, mouillage à la mi journée à Galeira et le soir  amarré sur une bouée à la Girolata où la forteresse privée ne se visite pas.

 









Lundi 5 juin
escale à Cargèse (35 €), la ville aux deux églises.
Puis Ajaccio mardi (28 €) dans le vieux port, le plus au sud au pied de la citadelle. S'amarrer le long du môle puis aller au bureau du port demander une place.

Campo-Moro.JPG Mouillage mercredi à Campo Moro où des amis de Bernard nous invitent à dîner dans leur mobile home.
Jeudi 8 juin, la balade jusqu'à la tour génoise au dessus de Campo Moro vaut le coup.








Nous lèverons l'ancre à 11 h 30 pour la jeter devant la plage de Tizzano à 14 h. Nous sommes arrivés ici avec plus de 20 Nds de vent d'Est, la météo annonçait force 3 à 4.
A 16 h 30 le vent passe à l'Ouest, 15 Nds, pas bon pour le mouillage, à 17 heures nous levons l'ancre, la mer est hachée, puis le vent faiblit et revient Est, c'est la Méd...
C'est au moteur que nous irons nous mettre à l'abri au fond de la baie de Figari où nous trouvons une bouée libre au Nord de l'Îlot du Port, juste avant un haut fond (très visible), il est 20 h.

Evidemment le vent est bien d'Est, mais il peut tourner où il veut, nous ne risquons plus rien.
L'avantage est que nous sommes maintenant très près de Bonifacio que nous rejoindrons demain vendredi en 2 heures.

Vendredi 9 juin, c'est à 11 h 30 que nous entrons dans Bonifacio, assez impressionnant de trouver l'entrée de ce port dans un trou de la falaise. Alors que nous entrons prudemment à vitesse réduite, les habitués des lieux entrent et sortent à pleine vitesse...
Plein de gas-oil en passant puis attribution d'une place par VHF, en juin il y en a... 32 €
Le vent est toujours d'Est, assez fort...

Samedi, le vent est plus clément, nous partons mouiller dans les Lavezzi, superbe !
undefined


Dimanche 11 juin, les amarres sont larguées à 8 h 45, cap sur la Sardaigne...
A 11 h 30 l'ancre est jetée devant le port de Isola Rossa, pour la pause déjeuner. Le coin a l'air sympa.

undefined L'ancre est remontée à 15 h et c'est sous spi que nous quittons le mouillage avec 10 Nds de vent, cap sur Castelsardo où nous arriverons à 17 h, et le vent grimpe à plus de 20 Nds...
La vieille ville est un peu loin de la marina, environ 3 Km et ça grimpe pour monter à la citadelle... Comme nous sommes à une vingtaine de milles de Stintino nous prendrons le temps d'aller y faire un tour demain matin avant de partir.
Prix de la marina de Castelsardo : 15 €, contre 32 à Stintino où la partie marina est en face de la ville, c'est à dire qu'il faut faire le tour d'un petit bras de mer et marcher un kilomètre avant de trouver des commerces. Petite ville sympa.

Mardi 13 juin, Alghero est à presque 40 milles et nous ferons route au moteur faute de vent. Ce n'est pas plus mal car la passe de Fornelli, entre l'île Piana et l'île Asinara est réputée difficile par vent d'ouest.
Partis de bonne heure, nous serons amarrés à 14 h 45 à la marina Sant' Elmo (25 €), ce qui nous laissera le temps pour une petite visite d'Alghero.

undefined Des pontons étaient en cours d'installation le long du môle Sud, pas de douches ni sanitaires dans les deux "sociétés" qui gèrent les quelques places pour visiteurs au pied des remparts de la vieille ville.

Départ d'Alghero à 11 h après un dernier tour en ville pour un complément d'avitaillement, le vent est capricieux entre SW et NW, et force 2 à 4, ce qui fera une alternance de voiles et de moteur.


A 16 h l'ancre est jetée devant Bosa, bien abrité par la jetée qui prolonge l'isola Rossa, elle-même rattachée à la terre.


Jeudi 15 juin, le vent est toujours aussi instable, de 20 Nds à rien du tout... A 16 h nous sommes amarrés dans la marina de Torre Grande après être passés devant le port de commerce de Oristano, pas beaux les ports de commerce...
Et la marina, 35 €, est à 2 Km de la station balnéaire du même nom. Pas vraiment une escale à recommander, de plus en entrant dans le port il faut bien serrer la jetée Sud qui sera à babord, mais après l'avoir bien arrondie car un banc de sable la prolonge dans son sud... Et d'autres hauts fonds sont sur tribord quand on se dirige vers l'entrée sud de la marina en longeant la jetée citée plus haut.

Bon, ce n'est pas que le coin soit déplaisant, mais Carloforte qui semble avoir meilleure réputation, sur l'île de San Pietro, nous attend.
Les amarres sont larguées à 7 h.
Le vent descend de la montagne, et passe de 10 à 25 Nds selon qu'une colline nous en protège ou qu'une vallée l'accélère... La GV a donc 2 ris et nous jouons sur le génois (et parfois le moteur) pour avancer correctement.
Devant nous, à quelques centaines de mètres, nous voyons un voilier qui part "au tapis" chaque fois qu'il est confronté à ces rafales.
Puis d'un seul coup, à 11 h 30, en passant le cap Pecora, le vent passe à l'Ouest, 20 Nds ! Il nous reste une vingtaine de milles pour Carloforte que nous atteignons à 15 h, le vent étant tombé, comme le baromètre qui a perdu 8 points depuis ce matin...

undefined Marina Sifredi (non, pas Roco...), 25 €, douche dans une petite construction sur le quai, au bord de cette charmante ville de Carloforte.

Gros orage durant la nuit de vendredi à samedi 17 juin, assez content de ne pas être au mouillage, les amarres sont doublées, et je me bagarre avec l'annexe suspendue sous le portique pendant que le voisin essaye de rattraper sa grand voile qui n'est pas attachée (quelle idée ?) sur la bôme.
L'anémomètre grimpe à 40 Nds, samedi le voisin me dit l'avoir vu à 50...

 La ville étant sympa, nous y resterons un jour pour la visiter, et puis cette météo à l'orage n'est guère engageante.


A Carloforte, pour refaire le plein de gasoil il faut aller dans le port des pêcheurs, de l'autre côté de la jetée qui le sépare de la Marina... L'entrée n'est pas très large, il y a juste assez de fond, mais ça le fait.
A 11 h 30 ce dimanche 18 juin, nous quittons Carloforte, le vent est de NE, le but étant de faire le tour de San Antioco pour aller à Porto Ponte Romano à moins de 25 milles.
Mais c'est sans compter avec le vent qui passe SE (dans le pif) en grimpant à 25 Nds dans une mer très hâchée... Et là "ça le fait pas !"
Donc demi tour, et à 14 h l'ancre est jetée dans une petite baie au SW de Calasetta, à même pas 4 milles de Carloforte...
Ne nous laissons pas abattre et déjeunons !
Le vent semble être tombé, nous repartons à 15 h 15, je vois bien une grosse masse nuageuse à l'horizon, mais où va-t-elle ?
Et bien elle n'est pas passée bien loin puisqu'à 16 h 25 nous faisons
à nouveau demi tour, 25 Nds de vent dans le pif, la mer qui va avec, ce n'est même pas la peine de chercher à tirer des bords, nous arriverions bien trop tard à Porto Ponte...
Mouillage à Paggio la Salina à 17 h dans 6 mètres d'eau, le fond est un dédale de rochers biscornus dans lequel la chaîne viendra se coincer. Et c'est tant mieux car les rafales dépassent 30 Nds.

Le Phare de Mangiabarche à la sortie du mouillage... (photo Google)
undefinedAprès une nuit plutôt bruyante, c'est après quelques manoeuvres savantes de marche avant marche arrière au moteur (heureusement l'eau est très claire) que nous récupérons l'ancre à 10 h 15.

Le vent est S/SE force 4 à 5, un petit bord plein Ouest pour nous écarter de la côte, puis il passe assez vite SE force 4 et nous permet d'arriver à Porto Ponte à 14 h 30 ce lundi 19 juin.




undefinedPorto Ponte Romano tient son nom d'un vieux pont romain qui reliait l'île à la Sardaigne, mais c'est bien la seule chose intéressante à voir ici, à part le gaz car nous avons besoin de changer une bouteille...
Cet ancien port de commerce semble abandonné avec une vieille installation de tapis de chargement hors service, nous sommes amarrés le long du quai, devant le bâtiment "Officio Marettimo" dont l'un des militaires nous demandera très aimablement les papiers du bateau...
Pas d'eau ni électricité, l'amarrage est gratuit,
mais la ville est à 2 Km.

Un peu après nous arrive un voilier avec, semble-t-il, un seul homme à bord, nous allons l'aider à accoster.
Il arrive en solo de
Minorque aux Baléares, de Mahon, à peine 220 milles et 48 heures dans une mer pas très sympa, surtout la nuit dernière, son bateau fait 9 mètres...
Laissons le faire une bonne sieste, nous l'inviterons ensuite à dîner avec nous.

Mardi 20 juin, après avoir demandé la météo aux militaires en les remerciant de leur accueil, nous quittons Porto Ponte à 13 h en direction de Porto Teulada où nous arrivons à 18 h, tout à la voile avec un petit SE force 4 faiblissant.
Marina du bout du monde sans aucun village aux alentours et qui aurait été faite, parait-il, à des fins militaires...??? D'ailleurs un camp de vacances militaire se trouve juste à côté...
13 € !
Pour nous c'est la dernière escale en Sardaigne que nous n'allons quand même pas quitter sans une autre escale, mais celle là gastronomique.
Des renseignements pour dîner quelque part sont pris à la capitainerie dont l'employée, très charmante, me laissera utiliser son bureau et son ordi pour interroger la météo sur le net.
L'employée discute avec un "marinos", téléphone, et sans trop bien comprendre comment cela allait se passer, nous savons que l'on viendra nous chercher à 20 h pour nous emmener dans un restaurant.
Notre "chauffeur" ne parle pas trop l'anglais, et nous pas trop l'italien... Après quand même pas mal de kilomètres sur une route sinueuse,  disons une bonne vingtaine de minutes, nous voilà devant une maison "agroturismo".
C'est comme chez nous des maisons d'hôtes, mais là c'est une ferme en totale autonomie côté nourriture et qui produit elle-même tous les produits qui sont servis à table.
Une partie de la ferme avec des chambres pour recevoir les clients vacanciers, une grande salle et une terrasse, avec la possibilité, c'est notre cas, de prendre quelques personnes "extérieures" pour le repas.
Le menu est fixe, pas de choix, mais c'est une abondance d'assortiments de charcuterie, pâtes, crudités, puis la même chose en plats cuisinés, en fromages...
Je surveillais d'un oeil les tables voisines qui étaient servies avant nous pour voir ce qui allait nous arriver.
Excellent ! Apéritif, vin blanc rouge ou rosé à discrétion... le tout pour 30 € chacun, je vous le recommande si vous passez à Porto Teulada. La maison s'appelle Sa Tiria.
Et la promenade en voiture est comprise dans la "prestation", nous laissons quand même un petit billet à notre chauffeur.

undefined Comme il n'y a pas grand'chose à faire dans cette marina, nous la quittons à 16 h pour passer la nuit dans un petit mouillage bien sympathique à 5 milles de là, avant d'attaquer la traversée pour la Sicile, environ 170 milles.

Nous voilà mouillés dans 5 m d'eau à l'Ouest de l'îlot Tuarreda par 38°53,6' N et 8°48,7'E ce mercredi 21 juin 2006.




Petit bilan.
Cela fait 4 semaines que nous avons quitté la Grande Motte.
700 milles de parcourus soit environ 130 heures de navigation avec une soixante d'heures moteur, mais dans ces heures moteur il y en a beaucoup pour les manoeuvres de port, je dirai à peu près une par jour, soit la moitié.
Donc plus de 500 milles
à la voile en Méditerranée sur les 700 parcourus, tout en respectant le programme établi, c'est une très bonne "moyenne"...
La côte Ouest de la Sardaigne ne me laissera pas un souvenir inoubliable, la Corse est bien plus belle du même côté.
Et côté caisse de bord, certaines marinas ne sont pas données, surtout en France, bien que nous ne soyons pas en pleine saison... Nous "tournons" à la moyenne de 200 € chacun par semaine, tout confondu, nous sommes trois à bord.

Bon, la nuit a été douce et calme, Marettimo, la première des îles Egades à l'Ouest de la Sicile, est à 160 milles, cap au 110.
La météo est bonne, le vent d'E au début devrait tourner NW la nuit prochaine, en partant à 9 h ce jeudi 22 juin nous devrions arriver demain dans l'après-midi...
Le vent matinal ne nous permet pas d'être au bon cap, 130° au lieu de 110, ce sera rectifié plus tard quand il tournera.
Mais il tombe dans l'après-midi, le moteur prend le relais et le bon cap jusqu'à 18 h où le vent revient de SW (NW annoncé...) et il restera ainsi toute la nuit frisant parfois force 6 sur une mer belle et au portant, Tudo Bem avale les milles à 6 Nds...
undefined


undefined A 6 h du matin, à 45 milles du but, un thon vient mordre à la canne que je viens de remettre à l'eau !

Puis en milieu de matinée le vent faiblit, à nouveau moteur jusqu'à l'arrivée à Marettimo à 15 h 20.

Traversée de 167 milles en
30 heures dont 12 au moteur,
vitesse moyenne 5,6 Nds.

On retrouve les tarifs "français" 35 €.


undefined Le village de Marettimo est mimi comme tout, pas de voiture, quelques pêcheurs, et on devine une forte activité touristique, mais ce n'est pas encore la saison.
Le coin est réputé aussi pour ses spots de plongée.










A suivre... tout ce qui suit n'est pas complet...


Milazzo, détroit de Messine, Taormina. mi juillet 2006

Milazzo-14-juillet-06.JPG


Pas de feu d'artifice ici, à Milazzo, pour notre fête nationale (française) du 14 juillet.













Au mouillage au pied de Salina, ou plutot amarré sur une bouée, les fonds sont importants. A gauche, c'est Lipari, nous irons demain.
 
undefined
Et avant de quitter les Eoliennes, mouillage à l'ouest de Vulcano car le vent dominant était d'Est. Quand le vent est d'Ouest il suffit de faire le tour pour s'abriter de l'autre côté.

 








Détroit de Messine, Taormina, Catane, Syracuse...

Cap sur Malte, fin juillet 2006

undefinedIl fait chaud à Malte en plein été, mais ça vaut le détour.
D'un côté l'agitation de La Valette, avec un service de bus très bon marché pour faire de tour de l'île et visiter ses richesses...

La marina Msida.

Le centre de La Valette est à gauche de ce grand bâtiment qui est l'hôpital .






undefined
De l'autre côté, la tranquillité de l'île de Gozo, et son petit port de Mgarr (prononcer Emjar) où l'animation est assurée par les allées et venues des ferrys.

La citadelle de Victoria, au centre de Gozo, est à visiter absolument.





undefinedEntre Malte et Gozo, l'île de Comino et le très beau mouillage de Blue Lagoon, mais parfois bruyant avec les bateaux de toutous qui viennent y faire la fête le soir, et même la nuit...









Retour en Sicile, côte Sud-Ouest, et bouclage du tour.

Les formalités de départ sont faites à Mgarr, avec l'autorisation de rester une nuit de plus que nous passerons au mouillage de Blue Lagoon.
La météo Maltaise est bonne, 15 / 20 Nds de vent, d'Ouest / Nord-Ouest, donc plus de vent qu'à l'aller.
Mais cette bonne météo est pour les côtes maltaises, pas pour le détroit de Sicile où le vent est plutôt à 25 Nds, et au près dans la mer hâchée c'est quand même costaud.
J'aurais aimé arriver plus à l'Ouest, vers Licata, nous sommes arrivés à Gela, salés et le cheveu hirsute...
Le port vient d'être dragué et des pontons ont été installés pour la plaisance, ce qui n'est pas indiqué sur la carte et le guide nautique.
Gella.jpgAccueil des plus chaleureux où l'on s'est vu "offrir" une place pour deux nuits, dans cette ville qui est réputée pour être le centre névralgique de la mafia.
Mais comme il est dit dans le guide, la mafia ne s'intéresse pas aux touristes.
Merci à ces siciliens pour leur hospitalité si chaleureuse.


Il parait qu'un Super Maramu serait resté au mouillage dehors, balloté par la houle, de crainte de rentrer dans le port.
Mais peut-être ne savait-il pas qu'un dragage avait été fait, et que la mafia ne se voit pas...

Cap sur Agrigente et la vallée des Temples.
La marina San Leone affiche complet, un rallye (la route du jasmin ?) passe par là et toutes les places sont prises.

undefinedNous ferons donc escale à Porto Empedocle, à 3 milles au NO de San Leone, où une seule place de libre pour le "passage", nous la prenons. En fait il ne doit y avoir que 3 ou 4 places prévues pour l'escale.
L'avantage étant d'être dans une ville, même si le port est un peu "nauséabond"...



undefinedC'est en bus que nous irons à la vallée des temples, très grand site archéologique grec, très visité aussi.

Puis un tour dans la ville d'Agrigente, bien plus belle intérieurement que vue de la vallée des temples, et nous tomberons par hasard sur un ancien monastère transformé en musée dans le vieux quartier de la ville.
 
Remontée par la côte Est de la Sardaigne, puis Corse côte Ouest

 
Fin du périple, Tudo Bem retrouvera sa place après 3 mois d'absence...
Où, de la Corse, nous surveillons la météo en attente de la bonne fenêtre pour cette traversée retour, prêts à partir dès que Eole le voudra bien, l'été a été très venté dans le quartier.


undefinedRefuge dans le petit port du Niel, trop de vent, surtout dans le pif, pour faire route à l'Est. Après le départ de Hyères, le passage entre Porquerolles et la presqu'île de Giens a déjà été costaud. Pas la peine d'insister, ce ne sera pas mieux en face de la rade de Toulon, et encore mieux, il y a le Cap Sicié qui suit.







A suivre c'est presque fini



Partager cet article
Repost0